Une partie des éboueurs des IIe, Ve, VIe, VIIIe, IXe, XIIe, XIVe, XVIe, XVIIe et XXe arrondissements suivent le mouvement de grève national ce lundi. Les revendications de la CGT, principal syndicat, concernent les salaires et les statuts.
Gestes répétitifs, charges lourdes, exposition aux conditions climatiques et à la pollution font partie des nombreuses contraintes que compte le métier d’éboueur. C’est en partie pour ces raisons que les éboueurs parisiens rejoignent le mouvement de grève national. Le syndicat CGT estime que la pénibilité de leur travail est sous-estimée. Ils réclament également un départ en retraite anticipé. "La principale raison de la grève, c'est la reconnaissance de la pénibilité", a expliqué à l'AFP Régis Vieceli, secrétaire général de la CGT nettoiement, citant également les conditions de travail, les salaires, le déroulement de carrière et la demande d'un "retour en régie de tout ce qui a été privatisé dans la filière collecte et retraitement".
Les agents réclament que les éboueurs puissent partir à 50 ans, contre 57 ans actuellement, via un classement de leur métier en catégorie insalubre. Ils veulent également que les autres catégories d'agents chargés du nettoiement aient une meilleure reconnaissance de la pénibilité.
Selon des responsables CGT, la grève de 24 heures devait être sans incidence à Paris en matière de collecte, mais il n'était pas exclu qu'elle provoque quelques perturbations dans certaines collectivités.
Ce matin quelques 150 agents se sont rassemblés au pied de la Tour Eiffel. Certains venus de province (Lyon, Martigues ou encore Nantes), ils devaient ensuite manifester jusqu'aux Invalides. Une délégation devait être reçue en début d'après-midi au ministère de la Fonction publique, à proximité. Les éboueurs vont remettre un cahier revendicatif à la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu.
La grève continue dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines
Une situation de grève qui dure dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines. Les éboueurs de la société Véolia poursuivent leur mouvement depuis une semaine pour contester la gestion des congés payés. Un ramassage minimum a été assuré par un de leur concurrent. Les grévistes comptent « porter plainte contre ces sociétés concurrentes qui ont pris la relève pour obstruction à leur droit de grève ».
>> Voir le reportage de Bruno Lopez et Philippe Jarry
![](https://assets.webservices.francetelevisions.fr/v1/assets/images/6d/c4/2b/6dc42b51-cdb4-4d78-a922-e3fbcf655d4f.jpg)