Le Paris Saint-Germain n'aura "pas le droit à l'erreur" malgré une préparation physique inachevée pour certains joueurs, a déclaré mercredi Laurent Blanc, l'entraîneur du club de la capitale, à deux jours du rendez-vous à Montpellier pour la 1ère journée de Ligue 1.
Dans quel état d'esprit êtes-vous?"On a fait une belle préparation, très difficile parce que physiquement les garçons ont très bien travaillé, même s'il reste du travail à faire. On a eu la réussite et peut-être un peu la compétence de ne pas avoir de grande blessure, dans une préparation c'est ce qui compte. Il y a encore des joueurs qui poursuivent leur préparation, Edinson (Cavani) et Marquinhos), d'autres ne sont pas encore au top physiquement mais s'en rapprochent. Je suis impatient de reprendre, je pense que c'est la même chose pour les joueurs".
Le PSG sera attendu à Montpellier...
"Je m'attends à une belle réception, très chaude, une chaleur pas qu'à la météo. Ce sera le quotidien du PSG, toutes les équipes voudront jouer leur meilleur football pour nous battre".
Est-ce compliqué de débuter une compétition en tant que tenant du titre ?
"C'est une autre saison qui commence, avec des joueurs et un entraîneur nouveaux. Tout le monde dit que le minimum, c'est d'être champion de France, ça ajoute une pression supplémentaire, mais c'est logique".
Quel sera l'adversaire principal du PSG pour le titre?
"La presse est unanime pour dire que Monaco sera certainement le candidat le plus sérieux, avec son recrutement de qualité, mais il ne faut pas oublier nos amis olympiens, Marseille et Lyon. Et il y a toujours une équipe qui fait un beau championnat et qui se mêlera à la lutte finale, on l'a vu il y a deux ans avec Montpellier".
Combien de temps faut-il pour être physiquement prêt?
"Il faut attendre trois, quatre matches de compétition pour être au niveau physique, et pour entrer dans la compétition. Peut-être que Paris nécessitera un peu plus de matches parce qu'il y a des joueurs qui n'ont pas encore joué avec Paris. Mais on n'aura pas le droit à l'erreur pour autant, il ne faudra pas faire d'impasse ni perdre de points, ou le moins possible".
Y a-t-il encore des réglages à faire offensivement ?
"Au Trophée des Champions (2-1 contre Bordeaux), dans les périodes de domination on aurait dû ouvrir le score. Les moments forts, il faut les traduire au tableau d'affichage. Au niveau offensif, on ne dispose pas de joueurs qui se sont préparés depuis le 1er juillet, ce qui fait qu'ils ne sont pas physiquement fin prêts. On n'a pas marqué beaucoup de buts, avec le potentiel et les joueurs qu'on a, on doit en marquer plus. On est prêt à débuter la compétition, mais on sait qu'on peut faire mieux. C'est intéressant, on a cette marge là, j'espère qu'on ne perdra pas des points en route".
Y a-t-il une pression supplémentaire quand on a un vestiaire de stars?
"Ca reste des hommes. On a des bases de gestions qui sont les mêmes, mais après on fait du cas par cas, parce qu'il y a à Paris des joueurs qui ont un ego différent".
Quelle évaluation faites-vous du potentiel de votre effectif ?
"Le potentiel, avec les recrues, est intrinsèquement supérieur à celui de l'année dernière. Cavani, qui est un marqueur, est une valeur ajoutée. Marquinhos a un gros potentiel qu'il faut exploiter et faire progresser, il peut devenir une valeur ajoutée dans les années à venir, pareil pour Digne. C'est une équipe avec un gros gros potentiel; à nous d'en tirer le maximum".
Compterez-vous sur les jeunes?
"Ce n'est pas un problème d'avoir 17 ans, évidemment il manque l'expérience, mais ce sont les qualités qui comptent. On verra quand l'effectif sera définitif le 2 septembre. Certains resteront. Quand on est un petit jeune, être dans l'effectif du PSG, c'est déjà une belle étape, il faut être conscient du travail à fournir et des paliers à passer. Je compte m'appuyer sur eux s'il y en a besoin".
>> En vidéo : Laurent Blanc parle de Cavani et de la fin du mercato, avec d'éventuels départs de joueurs :
