Au second tour, Anne Hidalgo l'emporterait par 52,5% des voix contre 47,5% à son adversaire de l'UMP, selon un sondage Ifop pour le JDD.
La socialiste Anne Hidalgo serait au coude à coude au premier tour et obtiendrait 36,5% des voix, et l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet 35% au 1er tour des élections municipales à Paris si le scrutin avait lieu dimanche, selon un sondage Ifop pour le JDD.
Au second tour, Anne Hidalgo l'emporterait par 52,5% des voix contre 47,5% à son adversaire de l'UMP.
Au 1er tour, Anne Hidalgo est à peu près stable par rapport à la dernière enquête, remontant au mois de juin (37%), tout comme NKM (35% dans
les deux études).
En revanche, la surprise de ce sondage c'est le Front National, qui sera emmené par Wallerand de Saint-Just, progressant sensiblement, avec 8% des intentions de vote (contre 5% en juin). Dans certains arrondissements de l'ouest parisien, comme le 16e ou le 15e, le FN enregistre des intentions de vote supérieures à 10%.
Le Front de gauche conduit par Ian Brossat (PCF) -si l'élu communiste conduisait une liste autonome du PS ce qu'il n'a pas encore décidé- est stable à 6%.
Les Verts s'effritent (5% pour les listes conduites par Christophe Najdovski, au lieu de 6% en juin).
Marielle de Sarnez (MoDem) est créditée de 6,5% des intentions de vote (+0,5 point), Christian de Saint-Etienne (UDI) de 3%, en recul de deux points.
Le sondage a été réalisé par internet du 27 au 29 août auprès d'un échantillon de 881 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population de la ville de Paris âgée de 18 ans et plus.
Cette semaine Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a ferraillé toute la semaine contre son adversaire socialiste Anne Hidalgo sur le thème de la fiscalité, avait déjà rappelé lundi son engagement de ne pas augmenter les impôts des Parisiens. La promesse a été reprise à son compte mardi par la candidate PS.
La candidate UMP, qui avait dénoncé lundi la hausse de 40% des recettes fiscales depuis 2001, fustige vendredi la "hausse effrénée des redevances exigées pour les services publics de la vie quotidienne". "Des crèches aux concessions funéraires, en passant par les cantines scolaires, les conservatoires ou les équipements sportifs, les recettes issues des nombreux tarifs municipaux et redevances auront augmenté de près de 90% entre 2001 et 2011 !", affirme-t-elle.
La candidate PS, revenant sur le thème de la fiscalité au cours d'une conférence de presse vendredi, a elle aussi promis de préserver la qualité des services publics municipaux tout en n'augmentant pas les impôts. Des moyens pourront être dégagés en recourant aux nouvelles technologies, en nouant
des "partenariats" avec des acteurs privés (comme pour les services de vélo et de voiture en libre service Vélib et Autolib), ou en allant chercher des "ressources nouvelles ailleurs", a-t-elle expliqué.
A son tour, Bertrand Delanoë a accusé vendredi l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, qui ambitionne de lui succéder au fauteuil de maire de Paris, de mentir sans cesse. Alors que NKM a fait état d'une hausse de 40% des impôts depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir à Paris, M. Delanoë s'est dit, sur France
Bleu 107.1. En treize ans, a fait valoir le premier maire socialiste de Paris, "je n'ai augmenté les impôts que deux fois : en 2009 (+9%) et 2010 (+8%)", hausses annoncées dans la campagne municipale de 2008. Il a aussi "créé une taxe qui existait dans tous les départements français - Paris était une exception, les propriétaires fonciers ne contribuaient pas à la politique de solidarité - et je l'ai créée à un taux extrêmement bas, 3%". "Moralité : à Paris les impôts ont moins augmenté que dans les villes gérées par la droite entre 2001 et 2014" et "cela reste les impôts les plus faibles de toutes les grandes villes de France", a-t-il insisté.
La campagne des municipales 2014 s'annonce offensive.