Aujourd'hui, mardi 15 octobre 2013, les musulmans franciliens -et ceux du monde entier- fêtent l'Aïd El Kebir, la fête du sacrifice, 2ème plus grande fête musulmane après l'Aïd el Fitr (qui marque la fin du Ramadan). L'occasion pour beaucoup de se retrouver en famille.
L'Aïd el Kebir, c'est un peu Noël pour les musulmans. C'est la "grande fête". Celle de la générosité, du partage, celle du sacrifice surtout, comme celui d'Ibrahim -alias Abraham dans les autres religions monothéistes- qui a accepté de sacrifier son fils unique pour éprouver sa foi devant Dieu. Vous connaissez l'histoire : au moment d'abaisser sa lame, l'ange Gabriel est apparu et le fils d'Ibrahim a été remplacé par un mouton.
Après l'Aïd el Fitr qui marque la fin du Ramadan, l'Aïd el Kebir est la fête la plus importante du calendrier musulman. L'occasion aussi de se retrouver en famille pour manger le mouton sacrifié selon le rite et pour beaucoup, un des moments de l'année choisi pour retourner dans son pays d'origine. Et que l'on soit croyant pratiquant ou non, tous fêtent l'Aïd el Kebir.
L'Aïd el Kebir, c'est aussi l'Aïd el-Adha du nom de la cérémonie religieuse qui l'accompagne. Définie par le calendrier lunaire, elle est liée au pèlerinage à la Mecque qui constitue un des cinq piliers de l'Islam.
L'Aïd el Kebir, kesako ?
Après la prière à la mosquée qui a lieu au lever du soleil, chaque famille rentre chez elle et attend le chef de famille parti sacrifier le mouton. Lorsqu'il revient, la tête et les abats de l'animal sont cuisinés et dégustés en famille. Le deuxième jour, la bête est divisée en trois parties : la première va à la famille, la deuxième est offerte aux voisins, et la troisième -constituée des plus beaux morceaux- est distribuée aux plus nécessiteux. Tous se vêtent de leurs plus beaux habits et rendent alors visite à leurs proches.Cette fête est un moment de joie, de partage et de solidarité : c'est à cette période que les dons sont les plus nombreux envers les plus démunis.