Le rythme et le nombre de travaux s'accélèrent sur les lignes L et J et sur le RER A dès aujourd'hui, 10 janvier. Des travaux de nuit qui auront néanmoins un impact assez lourd sur le quotidien des usagers.
Depuis le début de la semaine, des perturbations, des temps de parcours rallongés de vingt-cinq minutes sont apparus sur la ligne L Dès le mois prochain, d'autres, encore plus importantes, concerneront d'autres liaisons, sur la ligne J. Et le RER A, qui transporte 1,2 millions de passagers quotidiens, et déja très perturbé ces dernières années, sera concerné lui aussi.
Globalement, la SNCF annonce que le nombre des travaux sur les lignes J, L et sur le RER A, va augmenter de 30% cette année., pour, ajoute-t-elle, « améliorer les incidents d'infrastructure et les retards ». De quoi exaspérer un peu plus des voyageurs qui vivent quotidiennement de très fréquents incidents et retards, et ne voient plus le bout des ennuis de circulation des trains.
Bien sûr, la SNCF multiplie les procédures d'information. Elles sont disponibles sur les différentes pages en ligne (voir nos liens), des brochures sont à disposition dans les gares, et les panneaux d'information installés dans les emprises SNCF sont largement sollicités. A coup de SMS, twitts, blogs et autres forums, la SNCF a multiplié les vecteurs d'alerte et d'information pour les usagers. Mais, même très bien fait, très performant, tout cela ne compense pas les retards au travail, les difficultés quotidiennes, quand des trains sont supprimés et qu'il faut trouver un autre itinéraire, ni, au final la fatigue et le stress qui en découlent.
Il y a quelques semaines, la SNCF a annoncé avoir pris une mesure de "dédommagement" à hauteur de 30% du tarif des forfaits transports pour les usagers des lignes J et L. Un geste bien perçu par les voyageurs concernés qui y voient une reconnaissance de leurs difficultés, mais notent tout de même que cela ne règle pas le problème.
Et désormais on évoque, tant au STIF ( l'autorité régionale qui organise les transports d'Ile-de-France) qu'à la SNCF, l'hypothèes de stopper le trafic de certaines lignes pour permettre d'en accélérer les travaux de rénovation, plutôt que de continuer à faire des travaux de nuit ou les week-end, trop lents, des travaux "à la petite cuiller" dit la directrice générale du Transilien, Bénédicte Tilloy.
Pas sûr, là non plus, que les voyageurs y trouvent leur compte !