Le groupe JCDecaux a porté plainte jeudi après la dégradation de 367 Vélib' dans la nuit de lundi à mardi, dans l'est de Paris et à Montreuil, en proche banlieue, La dégradation a été revendiquée par un groupe d'extrême gauche Indymedia qui accuse le groupe "d'esclavagisme"
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Le groupe JCDecaux a porté plainte jeudi après la dégradation de 367 Vélib' dans la nuit de lundi à mardi, dans l'est de Paris et à Montreuil, en proche banlieue,
Les pneus de plusieurs centaines de vélos ont été crevés, une dégradation revendiquée par le site antifasciste Indymedia.
"Dans la nuit du 14 au 15 avril, sous une magnifique pleine lune, dans les 10ème, 11ème et 12ème arrondissements ainsi qu'à Montreuil, les pneus de 453 Vélib' ont été crevés", peut-on lire sur le site Indymedia de Nantes. Les auteurs, anonymes, expliquent ainsi avoir "voulu faire payer" les "esclavagistes".
"JCDecaux et la justice collaborent: en effet dorénavant lorsque la police interpelle un mineur accusé de vol ou de dégradation sur des Vélib',
JCDecaux peut les faire travailler gratuitement à titre de sanction dans ses ateliers de réparation, avec la bénédiction d'un juge pour enfants", dénoncent-ils.
"367 vélos ont été détériorés, les pneus crevés".
La police a confirmé les faits et ouvert une enquête. Les Vélib' sont régulièrement la cible d'actes de vandalisme.
En 2012, près de 9.000 Vélib' sur les plus de 20.000 disponibles ont été dégradés ou volés.
Créé par la mairie de Paris, le système de vélos en libre service est géré par le groupe JCDecaux. Populaire, il enregistre plus de 100.000 trajets par jour,
parfois jusqu'à 135.000.