Le premier syndicat de pilotes, le SNPL France Alpa, qui a lancé un préavis de grève d'un mois à partir du 3 mai, "consulte ses élus" dans la matinée sur les propositions faites par le gouvernement".
Le premier syndicat de pilotes, le SNPL France Alpa, qui a lancé un préavis de grève d'un mois à partir du 3 mai, "consulte ses élus" dans la matinée sur les propositions faites par le gouvernement".
A la suite du préavis de grève nationale du 3 au 30 mai, qui devrait toucher principalement la compagnie Air France, "les ministres du Travail et des Transports ont pris des engagements en réponse aux revendications formulées depuis deux ans par les pilotes français", écrit le syndicat de pilotes dans un communiqué.
"Sur la base de ces engagements écrits, les élus nationaux du SNPL France Alpa sont consultés jusqu'au 2 mai à midi afin de se positionner sur le maintien ou la levée du mouvement de grève", précise-t-il.
Le gouvernement avait évoqué mercredi "des avancées significatives" dans ses discussions avec les pilotes susceptibles de les rassurer. De son côté, le SNPL avait demandé après ces discussions des engagements écrits sur ses revendications.
Les discussions ont porté sur quatre points :
Le point principal concerne la loi Diard qui impose aux grévistes de se déclarer individuellement dans les 48 heures précédent un conflit, les pilotes y voient un moyen de remplacer les grévistes par des pilotes venus d'autres pays d'Europe et une atteinte au droit de grève. Autre point du conflit «la nécessité de baisser les taxes» pesant sur les compagnies aériennes françaises, la négociation d'une convention collective pour les pilotes et la facilitation des contrôles de sûreté pour les personnels navigants.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a estimé jeudi que la grève des pilotes "ne se justifiait pas". "Je pense que ce n'est pas bienvenu pour les usagers, je me méfie de ces syndicats corporatistes au sein d'Air France", a-t-il dit sur Europe 1, en ajoutant avoir "une autre conception du dialogue social que la menace".Air France a annoncé vendredi à ses passagers ne prévoir aucune perturbation sur ses réseaux samedi, premier jour d'une grève que menace de déclencher le premier syndicat des pilotes français, le SPNL. "Pour la journée du samedi 3 mai, Air France prévoit d'assurer l'ensemble de son programme de vols aux horaires normalement programmés. En conséquence, aucune perturbation n'est à prévoir sur les différents réseaux de la compagnie", assure la première compagnie aérienne française dans un communiqué.