La mairie de Villeneuve-le-Roi (94) d'où partait l'enfant mort en colonie, émet des doutes sur les causes de sa mort

L'adjointe au maire de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), d'où venaient les enfants de la colonie en Ariège, dans laquelle un garçon de 8 ans est mort, mercredi 9 juillet, Sakina Hamid doute que l'enfant soit mort d'une intoxication par l'eau non potable.

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L'adjointe au maire de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), d'où venaient les enfants de la colonie en Ariège, dans laquelle un garçon de 8 ans est mort, mercredi 9 juillet, Sakina Hamid doute que l'enfant soit mort d'une intoxication par l'eau non potable. Elle parle d'un garçonnet sévèrement atteint d'asthme, dont le dossier médical était important, et indique que la cause de la mort du petit garçon  pourrait être liée à cet asthme important. 

Une information qui doit être rapprochée d'une autre, car la préfète de l'Ariège, Nathalie Marthien, est, elle aussi, restée très prudente sur le lien possible entre la contamination de l'eau du robinet et le décès de l'enfant. La préfète de l'Ariège a indiqué que l'eau du robinet du chalet où a séjourné en colonie de vacances l'enfant décédé mercredi était contaminée depuis début juillet 2014 par une bactérie coliforme, et que les enfants devaient boire de l'eau minérale.
Elle a toutefois décidé de fermer le centre jusqu'à nouvel ordre, dans l'attente des  résultats d'analyses des aliments servis au centre de vacances et de son  eau.

Mme Marthien a indiqué que l'Agence régionale de santé (ARS) avait constaté lors d'un contrôle sanitaire que "l'eau du chalet était contaminée par des bactéries coliformes". Le syndicat des eaux a été prévenu le 3 juillet 2014 et a décidé "une désinfection et une restriction de consommation pour les personnes fragiles". Il a distribué de l'eau en bouteilles au chalet: "Toute la colonie arrivée le 6 juillet buvait de l'eau en bouteille", a souligné la préfète.

Le maire d'Ascou (Ariège), Claude Carrière, a précisé pour sa part, que le chalet Saint-Bernard était "approvisionné par un captage indépendant du reste de la commune, qui en compte trois au total". "Il arrive que l'eau du robinet ne soit pas conforme aux normes bactériologiques sur tel ou tel captage et que des restrictions de consommation soient décidées", a ajouté le maire, qui lui aussi se veut prudent sur la mise en cause éventuelle de cette eau du robinet.

"J'attends impatiemment les résultats des analyses d'aliments et d'eau qui prendront au moins 72 heures" et qui "ne devraient pas être connus avant lundi 14 ou mardi 15 juillet" a poursuivi le maire d'Ascou.

Dès l'annonce du décès du petit garçon, la préfète a pris un arrêté interdisant tout usage de l'eau du robinet au chalet, malgré la désinfection, et les autorités ont envoyé jeudi des prélèvements d'aliments servis au chalet pour analyse à un laboratoire de Lyon, tandis que des analyses d'eau doivent être conduites à Nancy.
L'enquête recherchera aussi ce que les trois enfants pris de malaise et celui décédé auraient pu consommer pendant le voyage vers l'Ariège dimanche. 140 enfants étaient hébergés dans le chalet au moment du drame, venant de quatre groupes différents - Villeneuve-le Roi, Paris, Aubergenville (Yvelines) et La Ciotat (Bouches-du-Rhône) .

Un groupe d'enfants de salariés d'Airbus à Toulouse, séjournant dans un chalet voisin, n'a pas eu de problème.


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