Une enquête préliminaire pour port d'arme avait été ouverte pour déterminer si une arme, brandie samedi par un manifestant propalestinien à Paris, est factice ou réelle. Lundi matin, France Info révélait que l'arme n'était bien qu'une réplique factice.
Présenté comme celui qui la tenait et qui s'est livré à un simulacre d'exécution d'enfants, un homme a affirmé sur France Info qu'il s'agissait d'un jouet pour "une mise en scène de ce qui se passe en réalité en Palestine". "On a fait cette mise en scène déjà trois fois pendant les manifestations", a-t-il ajouté.
L'arme ressemblait à une kalachnikov, mais rien ne permettait d'établir qu'il ne s'agissait pas d'une réplique, selon des sources proches de l'enquête. D'après cette source, l'arme n'était pas un jouet, mais une réplique de Kalachnikov, achetée il y a quelques jours.
Juste avant le début de la manifestation propalestinienne, un homme en treillis militaire avait mis en joue des enfants qui se sont effondrés au sol tandis que des bruits de balles étaient diffusés.
Juste après la scène, un témoin a affirmé avoir vu une kalachnikov dans une voiture, mais rien de tel n'a été découvert après la fouille immédiate de ce véhicule, a indiqué une source policière. "On peut le déplorer, mais il y a souvent ce genre de scènes dans ce type de manifestations", a relevé une source proche de l'enquête.
Dimanche soir, le propriétaire de l'arme factice s'est présenté lui-même à la police.a été relâché dans la soirée. Il ne risque probablement pas de poursuites, car il n'y avait pas d'intention de nuire, avec son arme factice.
A Paris, entre 3.500 personnes selon la police et jusqu'à 8.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi sans incident contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.