Rentrée: les étudiants ont mal au portefeuille

Augmentation des loyers, logement de plus en plus petits, gel des bourses, les finances des étudiants ont la vie dure. D’après l’Unef, les étudiants sont de plus en plus nombreux à travailler à temps-plein durant l’année pour s’en sortir.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Les dépenses des étudiants augmentent de 2% par rapport à la précédente rentrée", note le premier syndicat étudiant, l'Unef, dans un rapport dévoilé dimanche dans le Journal du dimanche. Le chiffre serait quatre fois plus important que l’inflation, en cette période de préparation à la rentrée.

"L'augmentation des loyers et des frais obligatoires (frais d'inscription, ticket restaurant, sécurité sociale) pèsent dans le budget des étudiants". Près d'un tiers d’entre eux (29,6%) occupent ainsi un emploi à temps plein pendant l'année universitaire alors qu’ils n’étaient qu’un cinquième (18,5%) en 2006.

Dans ce rapport, les étudiants interrogés sur leurs motivations, plus de la moitié juge cet emploi « indispensable pour vivre » avec, en première ligne dans les dépenses, le loyer qui y consacre en moyenne 53% de leur budget. A Paris, ce chiffre grimpe encore plus.  "Les loyers des petites surfaces continuent leur hausse: 3,1% à Paris et 2% en province", indique le syndicat, qui constate également une "hausse des charges locatives de 10% à 14%".

799 euros, soit 48% du salaire médian, c’est donc ce qu’un étudiant doit débourser chaque mois pour subvenir à ces besoins. En 2011, ces dépenses ne s’élevaient qu’à 43% de ce salaire de référence.

Pour William Martinet, président de l’Unef, "si le coût de la vie augmente à la rentrée, c'est de la responsabilité du gouvernement". Il pointe du doigt "la hausse des frais obligatoires d'un côté et le gel des bourses de l'autre".

Pour lui, les étudiants ne doivent pas payer les conséquences du plan d’économie. Il demande au gouvernement d’augmenter le niveau des bourses.  "L'engagement du président de la République était de mettre en place une allocation d'autonomie", rappelle William Martinet. "Il lui reste encore deux rentrées pour le faire".

Dans la journée, Benoît Hamon et la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche Geneviève Fioraso ont annoncé la revalorisation de "l'ensemble des bourses sur critères sociaux à hauteur de 0,7% en septembre". "Il s'agit d'une décision forte en faveur du pouvoir d'achat", clament-ils dans un communiqué conjoint, en rappelant que "l'amélioration de la situation sociale des étudiants (était) une priorité de l'action du gouvernement".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

DIRECT. Qu'est-ce qu'être agriculteur aujourd'hui ? Est-ce une vocation ou un sacerdoce ? comment préparer l’avenir ? La relève est-elle prête ?

regarder