Début août, au cours de l’enquête de la cocaïne volée au siège de la PJ de Paris, une tonne de cannabis est découverte dans des Renault Kangoo. Pourtant, le rapprochement de ces deux affaires n’est qu’une coïncidence.
Le mois dernier, 52 kilos de cocaïne disparaissaient au siège de la police judiciaire de Paris, au 36 quai des Orfèvres. Alors que l’enquête pour retrouver la fameuse poudre blanche avance, près d’une tonne de cannabis est découverte dans deux Renault Kangoo situées à proximité d’un garage loué par un policier possiblement impliqué dans cette histoire de cocaïne.
Depuis, le Parisien révèle qu’un homme de 27 ans a avoué son implication dans ce vaste trafic de cannabis. Surnommé la « Kangoo connexion », ces trafiquants de drogue n’ont finalement rien à voir avec la cocaïne volée. Le rapprochement de ces deux affaires de drogue n’était que pure coïncidence.
Selon les informations recueillies par le journal, les enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) ont entendus, en fin de semaine dernière, un homme de 27 ans originaire de Saint Denis à propos de ce trafic de cannabis. Le jeune homme serait rapidement passé aux aveux.
Le trafiquant présumé a été mis en examen dimanche avant d’être placé en détention provisoire.
Trafiquant et meurtrier ?
Avant son interrogatoire, le jeune homme avait été récupéré par les policiers de l’OCTRIS alors qu’il était placé en garde à vue par la PJ de Seine-Saint-Denis. « Il a été interpellé le 20 août après un meurtre et une tentative de meurtre commise le 17 août dans la cité Monmousseau, à Saint Denis, » confie une source policière au Parisien.
Le suspect n’a pas encore été formellement mis en cause dans ce fait divers sanglant. Cependant, il aurait indiqué aux enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire que le baron de la Kangoo connexion a été tué lors d’un règlement de compte au cours du premier trimestre de l’année. Des vérifications sont en cours et les investigations se poursuivent.