"Obtenir des informations sur des zones à risques afin de ne pas exposer les policiers à un danger potentiel", c'est la raison donnée par la préfecture de police de Paris pour utiliser des drones. Une possibilité qu'elle envisage très sérieusement.
La préfecture de police de Paris réfléchit à l'utilisation de drones pour "obtenir des informations sur des zones à risques afin de ne pas exposer les policiers à un danger potentiel", a-t-elle affirmé mercredi. Un premier test sera réalisé le 19 septembre lors du match de football opposant Créteil à Clermont au stade Duvauchelle à Créteil dans le Val-de-Marne, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP) dans sa lettre d'information PPrama.
Deux types de drones - petit aéronef télécommandé sans pilote - seront testés: le premier, pesant moins de deux kilos, sera équipé d'une caméra et un autre de vingt kilos sera doté de deux caméras dont une thermique pour la vision nocturne. Ces drones, capables de s'élever jusqu'à environ 50 mètres d'altitude, n'auront pas pour objectif d'identifier des personnes. Conformément à la règlementation, ils ne pourront pas voler au-dessus d'espaces privés, du public ou suivre des groupes de personne dans les rues de Paris.
En revanche, ils pourront être utilisés pour recueillir des "informations sur des zones à risques, afin de ne pas exposer les effectifs de police à un danger potentiel" notamment en cas d'émeutes urbaines ou à l'occasion de prises d'otages, selon la PP. En France, certaines unités de police utilisent depuis la fin des années 2000, des drones baptisés Elsa (Engin léger de surveillance aérienne), selon la préfecture.