A l’Espace Dali, du 11 septembre au 15 mars, une vingtaine de street-artistes s’emparent des lieux et dialoguent avec les œuvres exposées. Chacun d'eux a créé une œuvre qui ose confronter l'univers surréaliste au vocabulaire et aux codes de l'art urbain.
Les moustaches en guidon de vélo le trahissent. Nous sommes dans l’antre parisien de Dali, où les street-artistes sont entrés en douce pour aimer et détester le maître des lieux.
Au total, ils sont 22 à s'être invité chez Dali. Peinture, pochoir, dessin, lumière, son, installation, dans cet espace, tous les arts urbains s'entrechoquent. Parmi ces artistes, Jérôme Mesnager, un artiste qui a marqué les rues du monde entier, avec son bonhomme blanc à la tête en forme d'œuf. C’est sa sœur qui a eu l'idée de confronter Dali à des street artistes, qui l'aiment ou le détestent.
D’ici et d’ailleurs, au-delà de la démarche artistique, ce qui rapproche ces créateurs, c'est cette façon de dévoiler le monde: provocatrice, iconoclaste, sauvage, propre au peintre ibère. A découvrir du 11 septembre au 15 mars, à l’Espace Dali Paris (11 rue de Poulbot – Paris 18).
>> Voir le sujet de Laure Bignalet et Didier Morel