C'est arrivé dans le temps additionnel: Martial égalise, in extremis pour Monaco et inflige le score le plus crispant au PSG (1-1), qui retombe, après sa performance d'il y a quelques jours face au Barça, dans les incertitudes d'un jeu très moyen.
Avec ce sixième nul dimanche en 9 journées, dont quatre 1-1 (pour trois victoires seulement), le club de la capitale se classe troisième mais voit désormais Marseille d'un peu plus loin, à sept encablures.
Ibrahimovic, blessé et absent, Cavani présent mais tout aussi absent, le PSG a pu compter sur un Lucas buteur et un Pastore brillant contre Monaco, mais
les deux jeunes étoiles n'ont pas suffi à faire gagner leur équipe (1-1).
Dans la lignée de leurs performances de taille face au FC Barcelone en Ligue des champions (3-2), Lucas et Pastore ont été les hommes de la décision et de l'attraction dans ce match important que Paris devait absolument remporter pour définitivement confirmer qu'il a bien lancé sa saison.
Monaco, seule équipe invaincue face à Paris la saison dernière en championnat, a joué en bloc avec des lignes très resserrées, la formule lancée par Leonardo Jardim et qui a permis de mettre fin à l'hémorragie défensive de début de saison. De quoi aussi anesthésier la fougue parisienne apparue face à Barcelone mardi 30 septembre.
Mais l'effet Barcelone n'a joué à plein que pour Pastore, apparu transfiguré mardi et qui a poursuivi dimanche sur sa lancée. Volontaire, disponible, l'Argentin,
positionné en meneur libre, a multiplié les prises de risque, les gestes techniques de classe, bref, il a animé le jeu parisien. Pourtant, paradoxalement, cela n'a pas conduit à autant d'occasions pour le PSG qu'on aurait pu l'espérer.
Et finalement, c'est encore Pastore qui a le mieux résumé la situation : « Il faut commencer à gagner et prendre des points. On est un peu impatients, mais tous les matches sont très difficiles. C'est seulement nous sur le terrain qui pouvons changer ça en changeant d'attitude et en marquant plus pour être tranquille. Aujourd'hui, l'équipe a bien joué. C'était difficile de marquer le deuxième but. Si on marque, on peut jouer plus tranquille, mais on ne l'a pas fait. C'est ça qui manque, fermer le match, marquer un deuxième but. C'est comme ça pour tous les matches. Je pense que les dernières minutes, tout le PSG pensait que Monaco allait marquer. A la fin, si c'est comme ça, l'autre équipe marque. C'est beaucoup de points laissés en route, mais il faut rester tranquille, continuer à bien s'entraîner et se remettre à gagner. »
Une autre façon de dire qu'il y reste beaucoup de pain sur la planche !!!