Airparif établit tous les cinq ou six ans une photographie de la perception des Franciliens sur les questions de pollution de l’air. Ce rapport établit que la pollution de l'air reste un sujet de préoccupation majeur pour les Franciliens.
Actualisé en octobre 2014, ce sondage, réalisé par l’Ifop, confirme la grande sensibilité des Franciliens à l’égard de la qualité de l’air qu’ils respirent. C’est ainsi leur première préoccupation environnementale (68 % des sondés), devant le changement climatique (54 %), et l’alimentation (49 %).
Cette enquête met l’accent sur la santé. 29 % de franciliens (environ 2,8 millions de personnes de 15 ans et plus) déclarent avoir consulté un médecin, pour eux ou pour des proches, suite à des troubles liés à la pollution de l’air. Pour 53 % des sondés, les conséquences d’une dégradation générale de l’atmosphère concernent d’abord la santé et la vie quotidienne, avant la mise en danger des écosystèmes et de la biodiversité (44 %). Et 70 % d’entre eux considèrent d’ailleurs que réduire la pollution de l’air est également bénéfique pour lutter contre le changement climatique.