Entre enthousiasme et ironie, les réactions se multiplient face à l'élection de Sarkozy à la tête de l'UMP

L'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP provoque diverses réactions dans sa famille politique et beaucoup d'ironie et de sarcasmes chez ses adversaires.

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Nicolas Sarkozy a été élu au premier tour président de l'UMP mais avec un score moins élevé qu'attendu, ce qui risque de lui compliquer la tâche dans l'optique d'une revanche en 2017. Avec 64,5% des voix, l'ancien chef de l'Etat devance Bruno Le maire (29,18%) et Hervé Mariton (6,32%) dans un scrutin marqué par de légers couacs informatiques et une participation plus élevée (58,1%) qu'en 2004 et 2012. En 2004, M. Sarkozy avait obtenu pus de 85% des voix.
Dès l'annonce des résultats, M. Sarkozy a salué sur sa page Facebook un "nouveau départ" pour le parti, fondé en 2002 et qui avait frôlé l'implosion il y a deux ans.
Les réactions se multiplient chez ses amis politiques et ses adversaires.

Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, a assuré que l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP était "une mauvaise nouvelle pour la France", mais "une bonne nouvelle pour la gauche".





"Je félicite Nicolas Sarkozy pour sa victoire. Je lui adresse mes félicitations très amicales. A lui maintenant de redonner à l'UMP l'élan qu'elle attend, et pour cela il faudra rassembler", a dit Alain Juppé dès les résultats connus. "64,5% c'est un score très net. On ne va pas bouder notre plaisir de voir que l'UMP a refermé les cicatrices de la période de laquelle on sort. Les élections précédentes étaient catastrophiques, là elles se sont bien passées malgré quelques
bug informatiques. L'élection ne sera pas contestée", a-t-il déclaré. Invité à dire ce qu'il attend du nouveau président de l'UMP, Alain Juppé a affirmé qu'il attendait de Nicolas Sarkozy "qu'il apaise car il y a eu des tensions incontestables". "Ce n'est pas dans le conflit interne que l'on peut faire évoluer les choses. Il faut apaiser et il faut rassembler. C'est à lui de prendre l'initiative. Je suis prêt à l'aider dans la ligne que j'ai indiquée, un large rassemblement de la droite et du centre", a ajouté le maire de Bordeaux.
Il a par ailleurs félicité Bruno Le Maire "qui a fait un score tout a fait remarquable" et Hervé Mariton. "Ils avaient fait tous les deux une bonne campagne sur le terrain", a-t-il estimé.



 


 

 



De son côté, avec près de 30% des voix, Bruno Le Maire a réalisé un bon score à cette élection remportée sans surprise par Nicolas Sarkozy.
"Je suis heureux!", a lancé M. Le Maire à son QG de campagne, dans le 15e arrondissement. "Vous avez marqué massivement votre volonté de renouveau", a-t-il lancé à ses militants. "Cette volonté devra être entendue et respectée", a ajouté l'ancien ministre. Il a appelé de ses voeux des "pratiques politiques différentes, le respect des personnes, des convictions, des promesses faites".
"Je serai toujours du côté du rassemblement de ma famille politique", a prévenu M. Le Maire, qui souhaite que l'UMP remporte les élections cantonales et régionales de 2015".

Jean-François Copé, ancien président de l'UMP: "Jean-François Copé félicite Nicolas Sarkozy pour son élection à la présidence de l'UMP
dès le premier tour. Il lui adresse ses voeux chaleureux de succès. Toutes les conditions sont réunies pour que notre famille politique soit rassemblée au service de la France". (à l'AFP).

Christian Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy, a assuré dimanche que ce dernier, avait acquis une "légitimité extraordinaire" avec sa victoire la veille dans l'élection pour la présidence de l'UMP.

A gauche, les réactions sont sarcastiques. Le secrétaire d'Etat Thierry Mandon (PS) a qualifié dimanche Nicolas Sarkozy, vainqueur la veille par 64,5% de l'élection pour la présidence de l'UMP, de "Zorro cabossé sur un cheval boiteux".

Dans un communiqué, Guillaume Lacroix, secrétaire général du PRG: "Le PRG est navré par ce choix d'un homme revanchard, ayant prouvé son incapacité à diriger la France et à rassembler les Français (...) Cette élection montre l'incapacité de la droite française et en particulier de l'UMP, surendettée et cernée par les affaires judiciaires, à se renouveler et à se moderniser. Elle est le symbole d'un conservatisme et d'un manque d'imagination politique inquiétant en consacrant le retour d'un homme du passé, qui a ruiné la France, divisé les français et qui revient aujourd'hui sur le lieu de son crime".


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