Mardi 27 janvier, Valérie Pécresse a présenté ses voeux au conseil régional d'Ile-de-France. En présence de Nicolas Sarkozy et de François Fillon. Signe de l'union autour de sa candidature pour conduire la liste UMP aux régionales en Ile-de-France.
Valérie Pécresse aux côtés de François Fillon et de Nicolas Sarkozy.
Pour ses voeux, la présidente du groupe UMP à la région Ile-de France a joué les rassembleuses de sa famille politique. Rivaux pour la primaire qui désignera le candidat UMP à la présidentielle, le président du parti et son ancien premier ministre sont au moins d'accord pour soutenir Valérie Pécresse aux élections régionales en Ile-de-France et l'aider à la reconquérir à la gauche.
"L'alternance en Ile-de-France, elle me pardonnera de le dire, elle a un visage. Elle a le visage de Valérie Pécresse", proclame François Fillon. Vu le sourire qui s'affiche sur le dit visage, on peut affirmer sans se tromper que la députée des Yvelines lui pardonne.
Surtout que dans la foulée, c'est Nicolas Sarkozy qui poursuit le tressage de louanges. "Je synthétise. Une jeune femme expérimentée, passionnée, qui veut gagner. Je ne sais pas ce que décidera l'UMP mais je sais ce que je souhaite que l'UMP décide", ajoute le nouveau président du parti.
Autant dire que Valérie Pécresse n' a pas trop de souci à se faire. Surtout que depuis sa défaite aux régionales de 2010, elle a sillonné la région, ne s'épargnant aucune brocante ou aucun apéro de section UMP, imposant comme une évidence incontournable sa nouvelle candidature.
Personne, publiquement ne s'est avançé franchement pour lui contester ce leadership. Thierry Solère respire. Le Monsieur Primaire de l'UMP peut se consacrer uniquement à la préparation de l'élection présidentielle.
"Ne créons pas de débat artificiel quand nous avons un candidat naturel et un candidat légitime", ajoute Geoffroy Didier, conseiller régional UMP, dans une réaction qui pourrait concerner d'autres échéances.
Valérie Pécresse sera investie officiellement le week-end du 7 et 8 février à l'occasion du conseil national de l'UMP . Assez tôt pour montrer qu'elle est prête à batailler alors que les socialistes divisés n'éliront leur candidat qu'au printemps.