Au total ce sont trois réseaux de prostitution composés de deux cents escort-girls chinoises destinées à une riche clientèle de même nationalité qui ont été démantelés en région parisienne.
Après une série d'interpellations la semaine dernière, les enquêteurs de la Brigade de répression du proxenétisme de la police judiciaire ont pu démanteler
trois réseaux de prostitutions chinois. Ils étaient implantés dans une vingtaine d'établissements de restaurants-karaoké déclarés ou clandestins situés dans la capitale, en Seine-Saint-Denis et dans le Val de Marne.
Selon la Préfecture de police de Paris, depuis mai 2014, les policiers ont réussi à "identifier trois équipes d'escort-girls, composées de plus de 200 jeunes femmes, avec à leur tête des proxénètes appartenant à un réseau très structuré". Ceux-ci "procédaient au recrutement de ces femmes par le biais de petites annonces, puis les exploitaient dans des restaurants-karaokés". Ils avaient recours, dans le cadre de ce trafic, à "un réseau de taxis clandestins" se chargeant "de les conduire dans lesdits établissements et de récupérer une partie des sommes qu'elles gagnaient". Certaines percevaient entre 500 et 800 euros par relation sexuelle dont une partie était reversée aux présumés dirigeants. "L'argent était ensuite envoyé en Chine", a fait valoir la préfecture et "les perquisitions menées ont notamment conduit à la saisie de plusieurs dizaines de milliers d'euros".
La clientèle était composée de riches commerçants chinois parfois venus de Chine jusqu'en France.
Au moins deux présumés proxénètes, un homme et une femme chinois de 28 ans et 25 ans, ont été écrouées et des établissements fermés.