Marie-Pierre de La Gontrie annonce qu'elle retire sa candidature à l'investiture socialiste pour les régionales en Ile-de-France. Elle se rallie à Claude de Bartolone.
Et une de moins.
Ce matin, sur sa page facebook, Marie-Pierre de La Gontrie annonce qu'elle retire sa candidature à l'investiture socialiste pour conduire les listes PS aux élections régionales en Ile-de-France. Elle rallie Claude Bartolone qui a annoncé son intention de se présenter in extrèmis, 24 heures avant la date limite de déclaration de candidature.
"Le sens des responsabilités qui a toujours été mon guide me conduit aujourd'hui à encourager ce rassemblement sans tergiverser, à l'heure où la multiplicité des candidatures pouvait le fragiliser.
Je souhaite que Claude Bartolone y parvienne et j'y participerai dès aujourd'hui avec conviction à ses côtés", écrit-elle.
La première vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France, qui est en séance aujourd'hui, n' a pas tergiversé longtemps. "C'est compliqué de tenir tête au chef de l'Etat", explique-t-on dans son entourage. François Hollande a pesé de tout son poids pour convaincre Claude Bartolone de se présenter.
Elle savait aussi qu'Anne Hidalgo, favorable à sa candidature, doit envoyer un communiqué ce matin pour apporter son soutien à Claude Bartolone.
Il lui faut maintenant trouver une porte de sortie. Se rallier vite lui permet d'assurer sans doute la tête de la liste PS aux régionales à Paris. Il lui reste à négocier avec Claude Bartolone son dispositif dans l'équipe de campagne et au-delà en cas de victoire.
Au PS, on estime que sa candidature a permis "de faire oeuvre utile en aidant à tourner la page Huchon en Ile-de-France".
"Pour la féminisation, on attendra la prochaine génération", ironise, plus amer un de ses partisans.
Il n'est pas certain que cela console Marie-Pierre de La Gontrie, alors que le conseil régional examine ce matin la candidature de Paris aux JO, d'avoir seulement participé et pas gagné.