Le secteur aéronautique travaille depuis longtemps à l'amélioration de son efficacité énergétique. A six mois de la 21e conférence des Nations Unies sur le climat, qui aura lieu en partie au Bourget, il le fait savoir... Revue de web.
Dans six mois, en partie sur le même tarmac du Bourget, la Cop21 se tiendra pour tenter de réfléchir aux solutions et mesures à adopter pour préserver notre planète et limiter les émissions polluantes d'origine humaine.
A lui seul, le transport aérien représente pas moins de 2% des émissions mondiales de CO2. Avec un trafic appelé à s'intensifier à l'avenir, comment conjuguer augmentation du nombre d'appareils circulant et réduction des émissions polluantes ? Depuis 2009, de nombreux constructeurs retroussent leurs manches pour innover et relever ce défi de diminuer la consommation de kérosène et ces émissions nocives.
>> Découvrez notre revue de web consacrée à cette journée Cop21 vue du ciel et à l'innovation énergétique des constructeurs aéronautiques :
Marwan Lahoud, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), a ainsi accueilli Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie pour aller à la rencontre des innovations du secteur qui permettent ou permettront à l'aéronautique de répondre au défi climatique collectif qui nous fait face.
L'association internationale du transport aérien (IATA) et le GIFAS, qui associe les industriels et la Commission Européenne, tablent sur une diminution de 50% des rejets de CO2 en 2050 par rapport au début du siècle. Il faudra au moins ça si le trafic aérien passait de 3,3 milliards de passagers aujourd'hui à 7,3 milliards dans 20 ans, comme le prévoit l'IATA.
Diminuer les émissions de gaz à effet de serre, améliorer les consommation d'énergie et développer les biocarburants, c'est d'ailleurs l'engagement annoncé aujourd'hui par le GIFAS, associé au groupe Air-France-KLM et à Aéroports de Paris (ADP)
Les principaux acteurs français du transport aérien ont ainsi paraphé un manifeste affirmant "leur volonté partagée de maintenir et de renforcer sur le long terme leurs implications dans la lutte contre le dérèglement climatique".
Bref, la mutation vers un modèle économique compétitif bas-carbone est plus que jamais en marche