Parmi les principales préoccupations des manifestants, l'accès aux soins.
"Non à la casse des services publics", "Sauvons notre hôpital". Ces slogans ont résonné dans plusieurs villes de France ce samedi, à l'appel notamment de 90 comités de défense des hôpitaux et maternités et de plusieurs organisations syndicales.
À Paris, place de la République, le "village des services publics" a rassemblé environ 500 personnes. Car ici comme en région parisienne, la question de l'accès aux soins est réelle. Dans le département de l'Essonne par exemple, trois hôpitaux (Juvisy, Orsay et Longjumeau) sont menacés de fermeture au profit du futur centre hospitalier de Saclay.
Des services publics jugés "éloignés"
En janvier, la Convergence des services publics avait lancé un questionnaire pour appuyer sa "contre-offensive" à l'"attaque globale" du gouvernement contre les services publics. Dans le viseur : la suppression de 120.000 fonctionnaires et le transfert envisagé de certaines missions au privé. Ce samedi, ils ont dévoilé les premiers résultats issus des 8.000 réponses reçues. Parmi les répondants, 99% estiment que l'hôpital "ne devraient pas être géré par le privé", de même que le transport ferroviaire de voyageurs (98,8%), la justice, la police, la sécurité sociale ou l'éducation.
Côté efficacité, les trois services les plus massivement appréciés sont, aussi, l'hôpital, le transport ferroviaire de voyageurs, et l'éducation et la formation. L'impression que les services publics "se sont éloignés" de leur domicile est très majoritairement (79,5%) répandue. Une offre qui paraît insuffisante notamment dans la santé, les transports ferroviaires et la Poste.