Covid-19 : ce qu’il faut retenir du discours de Jean Castex

Comme presque tous les jeudis, le premier ministre Jean Castex est venu s’adresser aux Français et faire un point sur l’épidémie de la Covid-19.

Accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran et du président Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer, le Premier ministre s’est adressé aux Français pour faire un point sur la situation de l’épidémie de la Covid-19. "La situation sanitaire de notre pays s’est dégradée ces derniers jours (…) après deux semaines de baisse, nous constatons une hausse de l’épidémie", a expliqué le chef du gouvernement dès le début de son discours. Voici les principaux points à retenir de son allocution.

Pas de confinement

Face aux nombreuses demandes de confinement total similaire à celui de mars 2020, le Premier ministre a tenu à mettre les choses au clair. "Un confinement peut être nécessaire mais n’est jamais anodin". Il doit être décidé au "dernier moment". "Il faut le faire à bon escient, au bon moment, et dans la bonne mesure (…) il faut tout faire pour le retarder", a-t-il précisé.

L’Île-de-France sous "surveillance renforcée"

Alors que Nice et Dunkerque ont été placées en confinement partiel (le week-end), le Premier ministre a annoncé qu’il n’y aurait pas de confinement dans d’autres localités en France pour le moment. Cependant, vingt départements, dont tous ceux d’Île-de-France sont sous "surveillance renforcée", avec un taux d’incidence approchant ou dépassant le chiffre de 250 cas positifs pour 100 000 habitants. Dans ces territoires, les préfets et acteurs locaux sont appelés à prendre rapidement des mesures locales pour endiguer l'épidémie. Un point sera fait "la semaine prochaine", et "si la situation continue de se dégrader, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars", a prévenu Jean Castex.

Variants anglais et sud-africains

"Les variants représentent près de la moitié des cas en France". Le variant anglais est la forme la plus présente en Ile-de-France, où le taux d'incidence progresse chaque jour et a encore bondi de 280 à 301 cas pour 100 000 habitants sur sept jours entre dimanche et lundi, selon les derniers chiffres diffusés jeudi par l'Agence régionale de santé (ARS).

Stratégie vaccinale 

La vaccination chez certains médecins généralistes et dans les entreprises – via la médecine du travail – s’est ouverte ce jeudi pour les personnes dont l’âge est compris entre 50 et 64 ans et possédant des comorbidités.  "D’ici fin mars, les deux tiers des plus de 75 ans seront vaccinés. En avril, nous ouvrirons la vaccination aux plus de 65 ans", assure le Premier ministre, soulignant qu’à la "mi-mai, la totalité des personnes de 50 se seront vus proposer une première injection".

Olivier Véran assure de son côté que la France a identifié "des pistes thérapeutiques intéressantes, des espoirs nouveaux qui permettront de renforcer notre arsenal de moyens pour lutter contre la diffusion de ce virus". "L'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a validé de manière 'temporaire' l'utilisation des anticorps monoclonaux, à utiliser pour éviter aux malades du Covid des formes graves", a détaillé le ministre de la Santé.

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