Covid-19 : maintien des partiels en présentiel dans les universités parisiennes

La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé la nouvelle ce mercredi, malgré la flambée de l'épidémie, en particulier chez les jeunes. A l'université Panthéon-Sorbonne, une session de rattrapage est prévue pour les étudiants testés positifs.

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Les étudiants passeront leurs partiels en présentiel en janvier 2022. La nouvelle a été annoncée ce mercredi matin par la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal au micro de Franceinfo. "La décision qui a été prise, c'est de maintenir les examens en présentiel, ce qui est la demande majoritaire des étudiants", a-t-elle déclaré, ajoutant que "les établissements ont tout mis en place pour que tout se passe le mieux possible".

Composer alors qu'il fait déjà très froid dans un amphithéâtre, et rester cinq heures dans un espace où il fait froid, c'est compliqué.

Quentin Bourgeon

Le maintien des examens en présentiel était demandé par certains syndicats étudiants. Ces derniers s'inquiètent toutefois de leur mise en place. "Ouvrir les fenêtres pendant les examens est une solution intéressante sur l'instant t. Mais dans les faits, c'est autre chose. Composer alors qu'il fait déjà très froid dans un amphithéâtre, et rester cinq heures dans un espace où il fait froid, c'est compliqué (...) On est assez craintifs là-dessus", explique Quentin Bourgeon, secrétaire général de l'Unef (Union nationale des étudiants de France).

Craintes de cas positifs

Le syndicat UNEF dit également craindre la présence d'étudiants positifs à la Covid-19 en salle d'examen, alors que le virus se propage fortement chez les jeunes entre 20 et 29 ans. En effet, aucune session de rattrapage n'était prévue avant fin juin. Un problème auquel l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a remédié ce mardi soir. "Nous allons mettre en place une session spécifique pour les étudiants qui se seront signalés comme étant positifs à la Covid-19 pour qu'ils puissent avoir une session de rattrapage qui ne soit pas une seconde session en juin, mais une session qui sera organisée dans les semaines suivant leur première session d'examen", nous précise Christine Beau-Leduc, la présidente de l'université. D'autres établissements devraient adopter la même stratégie prochainement.

Frédérique Vidal a annoncé sur Franceinfo des sessions de substitution pour les étudiants malades. Elle a également précisé qu'un report des partiels reste "évidemment possible si on a une promotion qui est particulièrement touchée", au "cas par cas". Selon elle, il est aussi important de ne pas modifier les dates des partiels, car "c'est aussi un facteur de stress en moins que d'arriver à maintenir ces examens en présentiel".

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