Danielle Simonnet, conseillère de Paris, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon dans la campagne pour la présidentielle, était l'invitée de William Van Qui, dans l'émission Dimanche en politique.
Danielle Simonnet, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon a rejeté implicitement un accord avec Benoît Hamon, soulignant que son candidat était « en capacité de remobiliser et de fédérer ».« Beaucoup de femmes et d’hommes ne veulent plus voter pour le Parti socialiste, explique-t-elle, pour ne pas reconduire les mêmes contre lesquels on s’est mobilisé. Nous souhaitons par exemple la fin de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Et bien, poursuit-elle, il faut absolument qu’à l’Assemblée nationale, il y ait une majorité de parlementaires qui soient d’accord avec cela. Pas simplement quelque chose d’écrit sur le papier. »
Interrogée sur l’accord entre Benoît Hamon et Yannick Jadot, elle dit « comprendre la colère de beaucoup de camarades écologistes qui se disent finalement : on devait faire de la politique autrement et M. Jadot a décidé, a tranché avant même le vote de ce week-end, et je comprends aussi leur amertume de se dire depuis 1997, nous signons des accords programmatiques avec le PS et aucun n’est respecté. La politique, il faut absolument la faire autrement, il faut des garanties. »
Les sympathisants EELV ont finalement largement approuvé l’accord avec Benoît Hamon.
Le système des parrainages très malsain
Sur le système des parrainages, Danielle Simonnet estime qu’il « encourage un certain nombre de pressions. » Selon elle, « pas mal de maires de petites villes disent qu’ils risquent d’avoir un problème parce que le conseil départemental ou le conseil régional mettent la pression avec des subventions pour construire tel équipement ou telle infrastructure s’ils ne soutiennent pas le candidat qui leur plaisent… C’est très malsain pour la démocratie, juge-t-elle. »Enfin, Danielle Simonnet a défendu la cohérence et le sérieux du chiffrage de Jean-Luc Mélenchon qui promet de créer 3.5 millions d’emplois en cinq ans. « Jusqu’à présent toute l’économie a été dans une logique de politique de l’offre et d’austérité, justifie-t-elle. Nous proposons au contraire d’injecter 100 milliards d’euros avec une priorité qui est la prise en compte de l’intérêt général humain le plus important : la préservation de notre écosystème, la transition économique. »
Voir l'émission>>>