Déceptions et critiques après le retrait de la candidature de la France pour l'expo universelle

Une "décision brutale" sur la base d'"arguments faux" : les promoteurs de la candidature de la France à l'Exposition Universelle 2025 continuent
de fustiger
lundi 22 janvier, son abandon par le gouvernement. Ils ne sont pas les seuls

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La "France ne méritait pas ça", a lancé devant la presse Jean-Christophe Fromantin (DVD), président du Comité Expo France 2025, au lendemain de l'annonce, par le Premier ministre Edouard Philippe, du désistement de la France à sa candidature pour organiser l'exposition universelle de 2025.

Les "arguments" avancés par le Premier ministre sont "faux, ne sont qu'un alibi et cachent la réalité des choses", accuse M. Fromantin, ajoutant qu'ils "cachaient en réalité le sujet de la ligne 18" du Grand Paris Express.

Le président du département de l'Essonne, François Durovray (LR), a, lui, exprimé sa "colère, sa déception et son incompréhension face à une décision prise de façon profondément solitaire, contrairement à un projet collectif".

"J'ai vu beaucoup d'élus: personne ne comprend la brutalité de cette décision" qui est "mauvaise et sur le fond, et en termes de méthode, et pour l'image de la France à l'extérieur", a lancé l'ancien Premier ministre et député (app. LREM) de l'Essonne Manuel Valls.

Dans un tweet, le président du groupe EELV au Conseil de Paris, David Belliard, a jugé que "les JO 2024 -et leurs coûts !- ont bien tué le projet".

La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (LR) a dénoncé une "décision précipitée, soudaine", le Premier ministre ayant "unilatéralement décidé que le modèle économique ne lui convenait pas".
"Je ne voudrais pas que finalement l'Etat recule sur tous les grands projets d'investissements structurants de ce pays", a-t-elle ajouté au Grand jury RTL/Figaro/LCI, disant sa crainte d'un abandon du projet de la ligne de métro 18 du Grand Paris Express. 

Le sénateur et conseiller de Paris ( UDI) Yves Pozzo di Borgo parle d"'énarchie" et dénonce l'absence de concertation 

Enfin des entrepreneurs et acteurs de l'économie sont aussi montés au créneau contre la décision d'Edouard Philippe, tel Jean-Charles Simon, candidat à la présidence du Medef, selon qui ce projet était "bien plus structurant" que celui des JO.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information