Depuis deux jours iTÉLÉ est en grève pour protester contre la suppression de 70 postes

Une partie de la rédaction d'iTÉLÉ est en grève depuis lundi. Ce mouvement qui perturbe l'antenne, pour le deuxième jour ce mardi, proteste contre "un plan social déguisé", selon un communiqué du syndicat maison PlusLibres.

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Depuis lundi 27 juin, l’antenne d’iTELE est fortement perturbée en raison d’une grève votée par la rédaction de la chaîne d’information en continu. À l'antenne, des reportages tournent en boucle et le site internet ainsi que les informations du compte Twitter de la chaîne sont figés depuis lundi.

La grève, selon le syndicat PlusLibres, a été votée "à la majorité des salariés", alors que la direction de Canal+ évoque un vote adopté par "une cinquantaine de salariés sur près de 220".

PlusLibres dénonce "la suppression de 70 postes, dont plus de 50 CDDU (contrat à durée déterminée d'usage) établis en toute illégalité", "la présentation d'une grille de programme sans ligne éditoriale claire" et "l'absence de toute stratégie lisible". Dans un communiqué envoyé à la direction, les salariés grévistes demandent à la direction "des moyens financiers nécessaires pour évoluer dans un univers concurrentiel" et le "maintien de tous les emplois nécessaires à la tenue de l'antenne, y compris les CDD et pigistes et intermittents".

Motion de défiance adoptée début juin

Début juin, les journalistes de la chaîne avaient voté massivement pour une motion de défiance contre leur direction, après l'annonce d'importantes réductions d'effectifs et de projets de publi-reportages. Fin mai Vincent Bolloré a nommé un nouveau directeur Serge Nedjar pour redresser les comptes de la chaîne, qui a perdu 20 millions d'euros l'an dernier. Le nouveau directeur avait annoncé que les quelque 50 CDD et contrat à durée déterminée d'usage (CDDU) - un quart de la rédaction - ne seraient pas renouvelés. Les projets de publi-reportages ont été démentis par Maxime Saada, le directeur général du groupe.




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