Certaines écoles des Hauts-de-Seine et du 9e arrondissement de Paris ont installé des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air afin de contrôler et d’améliorer la qualité de l’air dans les classes.
Dans les Hauts-de-Seine, des écoles ont mis en place des capteurs de CO2 afin de mieux aérer les salles de classe. L’objectif est d’éviter que la pollution de l’air ne dépasse pas un certain seuil qui provoquerait des maux de tête et la somnolence chez les enfants. "Cela nous permet d’évaluer classe par classe à partir de quel moment, il faut ouvrir les fenêtres afin de tout bien ventiler », explique la maire LR de Montgeron Sylvie Carillon.
Le capteur s’apparente à un petit boîtier sur lequel apparaît un visage qui change d’expression selon la qualité de l’air. "Lorsque le bonhomme sourit, on sait que l'air est respirable", détaille l'élue.
Un dispositif déjà présent dans plusieurs écoles du 9ème arrondissement
La mairie du 9e arrondissement de Paris s’est associée avec l’association Respir’ qui veille sur la qualité de l’air en région parisienne, pour mettre en place des dispositifs similaires. "Nos capteurs mesurent le taux de CO2 dans la pièce et permettent aux enseignants d’aérer afin que la cocentration de CO2 dans la classe soit la plus minimale possible", affirme Delphine Bürkli, maire du 9e arrondissement. Un filtre permet d’assainir la pièce et d’éliminer toutes les poussières et particules fines ainsi que l’ensemble des acariens et des pollens présents dans l’air. Un dispositif mis en place depuis 3 ans qui porte ses fruits selon le conseiller géneral et délégué spécial à la lutte contre la pollution de l’air, Olivier Blond qui explique que "les purificateurs d’air diminuent d’environ 30% la pollution à l’intérieur des classes."
Au total, 150 classes du 9e arrondissement sont, à ce jour, équipées de capteurs de CO2 et de purificateurs d’air selon la mairie. Quant à l’enjeu politique d’une telle mesure sur le long terme, l’édile de l’arrondissement affirme qu’elle souhaite lutter, par le biais de ces capteurs contre la pollution de l’air intérieur qu’elle considère comme étant « un véritable fléau » en région parisienne. En termes économique, cette ambition de l'édile a un coût puisqu'il faut compter 300 euros pour un capteur et une centaine d'euros pour un purificateur d'air.