Dimanche en Politique : "il faut arrêter de mettre en cause la police dès qu’il y a un refus d’obtempérer" à propos du drame d'Elancourt

Othman Nasrou, vice-président de la région Île-de-France et premier secrétaire général des Républicains, revient dans Dimanche en Politique sur le drame d'Elancourt survenu mercredi. Un jeune adolescent à moto, refusant un contrôle, avait percuté une voiture de police.

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Les faits se sont produits à Elancourt dans les Yvelines. Un adolescent de 16 ans a refusé de se soustraire un contrôle alors qu'il conduisait sans casque une minimoto. S’en est suivie une course-poursuite. L’adolescent est finalement entré en collision avec un second véhicule de police venu en renfort. L'adolescent a été déclaré en état de mort cérébrale. La famille du jeune Sefa a porté plainte mais selon une source proche de l’enquête, comme le rapporte France Info, l’IGPN aurait exploité une vidéo dédouanant la police.

Pour le vice-président LR de la région Île-de-France, Othman Nasrou, il faut arrêter de toujours mettre les forces de l’ordre en accusation. " La réalité, c’est qu’il ne faut pas se tromper d’interprétation. Il faut laisser la justice faire son travail. Mais je suis toujours très surpris de voir certains notamment à gauche et à l’extrême gauche, en profiter pour mettre de l’huile sur le feu", déclare Othman Nasrou dans Dimanche en Politique.

Selon le vice-président LR de la région Île-de-France, rien ne laisse penser que la police n’a pas forcément respecté toutes les règles et procédures. "Il faut arrêter de mettre en cause la police dès qu’il y a un refus d’obtempérer, parce qu’au cœur de ce drame, c’est bien un refus d’obtempérer. Et là, nous avons un phénomène préoccupant et inacceptable", affirme-t-il et d'ajouter : "quand la police demande de vous arrêter, il faut s’arrêter car cela met en danger votre vie. Celle des policiers parfois et aussi d’innocents qui passent par là. Donc, il faut que le message politique commun soit parfaitement clair".

Des refus d’obtempérer en constante hausse.

" Il y a 30 ans, il y avait 1000 refus d’obtempérer !", explique, dans Dimanche en Politique, Othman Nasrou. " Aujourd’hui, quasi 30 000, 30 fois plus en 30 ans ! Si l’on ne voit pas que nous avons un problème d’autorité dans notre pays, un problème de respect des règles et bien, je crois qu’on passe à côté du vrai sujet ", estime-t-il.

Retrouvez Dimanche en Politique ce dimanche à 11h30 sur France 3 Paris Île-de-France. 

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