Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué jeudi soir avoir obtenu les parrainages nécessaires à sa participation à la primaire des Républicains. Un soulagement pour la député de l'Essonne. Mais au fait, pourquoi se présente-t-elle ?
Jeudi soir, sur le plateau de France 2, Nathalie Kosciusko-Morizet est apparue soulagée. La député LR de l'Essonne a déclaré dans le journal de 20 heures avoir obtenu les parrainages nécessaires à sa participation à la primaire des Républicains.► LIRE aussi : Primaire de la droite : Nathalie Kosciusko-Morizet sera candidate
Cela aurait été une catastrophe pour elle de ne pas pouvoir se présenter. Mais pour ce faire, NKM a dû écorner son image de femme libre et indépendante, en multipliant les appels à l'aide. La candidate a d'ailleurs remercié sur France 2 Alain Juppé et Valérie Pécresse, mais elle aurait pu aussi remercier les sénateurs centristes, comme Chantal Jouanno, qui se sont mobilisés ces derniers jours. Le centre n'étant pas la famille politique de NKM, cela illustre le décalage entre la notoriété médiatique de NKM et son poids réel au sein de son parti. Là, c'est c'est son poids médiatique qui l'a sauvée.
Primaire de la droite : Nathalie Kosciusko-Morizet sera candidate
Mais pourquoi se présenter ?
NKM n'y va pas pour gagner, ni pour même pour se qualifier pour le second tour de la primaire des Républicains. La députée y va pour exister dans la campagne de la primaire, mais surtout dans la campagne présidentielle. Manuel Valls avait obtenu 5 % des voix lors de la primaire du Parti socialiste en 2011, mais est par la suite devenu incontournable. L'objectif de Nathalie Kosciusko-Morizet est ainsi de faire 5 %.► LIRE aussi : L'article à lire pour comprendre la primaire à droite
La candidate a un atout à faire valoir : la différence de son programme. NKM n'est pas obsédée par l'identité, comme beaucoup de ses concurrents, et elle est fortement identifiée sur une niche : la société numérique. Avec cette primaire, on va voir ce que pèse réellement NKM dans l'opinion publique... Et non dans le microcosme médiatico-politique.