On le surnomme « l’ or vert » de l’Essonne, le cresson pourrait bien faire partie du prestigieux patrimoine immatériel de l'Humanité. Cultivés depuis le 19e siècle, cette plante potagère fait partie de l'identité du territoire. Et c'est ce savoir-faire des cressiculteurs qui intéresse l'Unesco.
Comme le repas gastronomique à la française ou le fest-noz breton, le cresson fera-t-il bientôt parti des 15 traditions inscrites sur le registre du patrimoine "immatériel" de l'Unesco ?
Fin mars, la culture du cresson est entrée à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel, une liste établie par les états membres de l'Unesco. Ce choix a été motivé par « la saveur exceptionnelle » du cresson de Méréville, le « paysage remarquable » que constituent les parcelles où il pousse, ainsi que « leur rôle vertueux dans le cycle environnemental ».
"Les cressonnières de Méréville avaient été classées Site remarquable du goût, il y a déjà une quinzaine d'années", explique Olivier Barberot, cressiculteur à Méréville. "Et aujourd'hui, on nous propose d'être inscrit sur cette liste. On est très fiers", poursuit-il.