Essonne : la maternité de Dourdan fermée à partir de lundi

L'activité de la maternité de Dourdan sera suspendue à partir de lundi 21 octobre après la mort d'un nouveau-né en septembre dernier. La sécurité des femmes qui accouchent et des nouveau-nés n'est pas assurée selon l'Agence régionale de santé. La fermeture pourrait durer un mois.

Le directeur général a pris la décision vendredi de suspendre l'autorisation d'excercer l'activité d'obstétrique de type 1 du centre hospitalier Sud Essonne sur le site de Dourdan.
L'autorisation est suspendue à compter du lundi 21 octobre pour laisser le temps à l'établissement de s'organiser, a précisé l'Agence Régionale de Sécurité. Une inspection du site a également été réalisée suite au décès du nouveau-né déclaré le 25 septembre.

Le nourrison, décédé trois semaines après sa naissance, avait une "pathologie lourde", "extrêmement grave", a déclaré le président du centre hospitalier, le député maire d'Etampes (UMP) Franck Marlin.


L'inspection menée par l'ARS portait sur la vérification des conditions de prise en charge lors de l'accouchement de ce nouveau-né, sur la vérification du statut du personnel médical et sur l'application de la réglementation concernant l'activité de gynécologie-obstétrique. Or certaines dispositions réglementaires n'étaient pas respectées au moment du décès du nouveau-né et ne l'étaient pas au moment de l'inspection, souligne l'ARS. Ces dispositions concernent notamment l'organisation du personnel et l'utilisation de locaux "non adaptés", selon elle. Le protocole prévoit la présence "d'au moins une sage-femme lors d'un accouchement et d'une autre personne pour le reste des activités": or, "ce jour-là, la sage-femme était seule".
Par ailleurs, un certain nombre de protocoles organisant la prise en charge des parturientes au sein de la maternité et lors des situations d'urgence n'étaient pas effectifs.

L'organisation des accouchements sera assurée au sein d'autres maternités garantissant toutes les mesures de sécurité et de qualité des prises en charge Le suivi des femmes ayant déjà accouché et les consultations de gynécologie continueront à être assurés.

Une cellule de crise a été mise en place pour assurer la prise en charge des 90 parturientes concernées par la suspension de la maternité. 

Voir le reportage de Norbert Cohen et Yves Dewulf

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