Mort de Clément Méric: deux ex-skinheads jugés en appel lundi

Les deux ex-skinheads impliqués dans la mort du militant antifasciste Clément Méric, tué lors d'une rixe en 2013 avaient été condamnés en première instance à 11 et 7 ans de prison. Il seront  jugés en appel devant les assises de l'Essonne à partir de lundi.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les faits

Le 5 juin 2013 en fin d'après-midi, un petit groupe de jeunes militants d'extrême gauche se trouve dans un appartement du centre de Paris pour une vente privée de vêtements Fred Perry. Arrive un deuxième petit groupe de jeunes. L'un porte un t-shirt "White Power", un autre un t-shirt "100 % pure race". "Les nazis viennent faire leurs courses ?", dit l'un des jeunes "antifas".
La suite, ce qu'il se passe entre le moment où les jeunes se toisent et s'invectivent dans l'appartement et celui où Clément Méric s'écroule sur le bitume de la rue très passante une demi-heure plus tard, est couverte de zones d'ombres.
Au terme d'un procès à la cour d'assises de Paris, Esteban Morillo, 20 ans alors, est condamné à 11 ans de prison en septembre 2018. Il est déclaré coupable d'avoir frappé Clément Méric, étudiant de 18 ans, avec un poing américain. Samuel Dufour, apprenti boulanger de presque 20 ans au moment des faits, est condamné à 7 ans de réclusion.

Deux semaines de procès en appel

Incarcérés à l'issu du procès, Esteban Morillo et Samuel Dufour avaient été remis en liberté quelques mois plus tard. Aujourd'hui âgés de 27 et 26 ans, ils comparaîtront libres lundi à Evry en Essonne. Le procès en appel doit durer deux semaines.
L'enjeu principal de ce nouveau procès pour Esteban Morillo, le plus lourdement condamné par la cour d'assises de Paris en septembre 2018 est d'obtenir une "diminution significative" de sa peine, selon son avocat Patrick Maisonneuve.


    
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

"C'est ma famille à moi maintenant ici" : comment partager sa maison aide à rompre l'isolement social et favorise le bien-être

regarder