Ancien supporter de Bruno Le Maire à la primaire, Robin Reda le jeune maire de Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne, a réaffirmé son soutien au candidat des Républicains François Fillon à la présidentielle... Malgré les affaires et le doute qui gagnent certains militants de droite.
Le jeune maire Les Républicains de Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne, Robin Reda s’est défendu d’être filloniste…Mais l’ancien supporter de Bruno Le Maire à la primaire s’est tout de même rangé par loyauté derrière le candidat de la droite. « François Fillon est le seul à pouvoir gouverner, c’est le plus à même de renforcer la France dans l’avenir. »Robin Reda a dénoncé « la chasse aux sorcières » sur François Fillon, tout en expliquant que le Penelope Gate a rendu les choses plus « compliquées sur le terrain ». Robin Reda regrette que cette affaire monopilise la campagne, au détriment des sujets de fond du candidat.
Violences urbaines
Les violences policières à l’égard du jeune Théo sont « inacceptables » pour le jeune maire de Juvisy-sur-Orge. « J’espère que ces fautes seront lourdement sanctionnées, mais ne généralisons pas cela à l’institution policière qui a le droit d’être respectée. » Sur les violences urbaines qui ont découlé, Robin Reda l’assure : « Ces attaques sont la responsabilité de lâches et de criminels. Je ne cherche pas d’excuse sociale à ceux qui terrorisent les habitants dans nos quartiers. La délinquance des jeunes est de plus en plus forte, les trafics de drogue sont en augmentation, il y a une paupérisation très fortes de ces quartiers. Il y a un rendez-vous manqué avec les banlieues sous le quinquennat de François Hollande. »Sur le projet de François Fillon d’abaisser la majorité pénale à 16 ans, Robin Reda s’est prononcé pour une telle mesure… Pour que tous aient la même peine. « Tout ce qui pourra aller dans le renforcement de la justice pénale vis-à-vis des mineurs délinquants va dans le bon sens… Pour stopper ceux qui se moquent de l’autorité républicaine. »
« Chez les casseurs de Juvisy (NDLR : il y a eu un saccage de halls d’immeuble en début d’année), il y avait des majeurs et des jeunes de 16 à 18 ans. Aujourd’hui, il y a une réponse pénale différenciée : les uns étant envoyés devant le juge, les autres devant un juge pour enfants avec des délais de procédure beaucoup plus longs. »