350 salariés hommes de Prisma Media, à Gennevilliers, sont invités à se rendre au commissariat pour un prélèvement d'ADN. Une enquête a été ouverte par le parquet après des menaces de mort envoyées à plusieurs cadres du groupe de presse.
350 salariés du siège de Prisma Media, à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, sont invités depuis la mi-août à se rendre au commissariat pour un prélèvement ADN. Des convocations qui s'inscrivent dans le cadre de l'enquête ouverte après que des menaces de mort ont été adressées à plusieurs cadres du groupe de presse.
ADN masculin
Une première lettre de menaces de mort avait été envoyée en juillet 2017. Elle contenait une balle d'arme à feu. En octobre, une deuxième lettre contenait cette fois une cartouche de fusil. Depuis, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire à l'été 2017.Une nouvelle salve de lettres a depuis été reçue, en avril, puis "début juin", a précisé le parquet de Nanterre. C'est sur l'une des balles reçues que la trace d'un ADN masculin a été trouvé. Seuls les salariés hommes de Prisma font l'objet de cette convocation.
Volontariat
"C'est quand même sur la base du volontariat, on n'est pas dans le cadre d'un prélèvement obligatoire", explique le parquet. Neuf prélèvements ont à ce jour été effectués, et un salarié a refusé.Voici, Femme actuelle, Gala... Prisma Media est le groupe numéro un de la presse magazine en France.