Dans les Hauts-de-Seine, Alain Brevet, suppléant de la candidate de la République en Marche de la 1ere circonscription, est mis en cause pour agression sexuelle. Il devrait comparaître devant la justice en 2018. Il a été exclu de la campagne.
C'est une affaire qui fait désordre dans la campagne électorale. Alain Brevet, âgé de 49 ans, suppléant d'Isia Khalfi, candidate de La République En Marche dans la 1ère circonscription des Hauts-de-Seine, est poursuivi pour agression sexuelle. Une situation judiciaire qu'il avait caché et que tous, la canddiate et le mouvement En Marche, ignoraient.
Mis en examen en mars 2012, Alain Brevet a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour "agressions sexuelles par personne abusant de l'autorité que lui confère sa fonction". Selon l'accusation, les faits se sont déroulés entre 2010 et 2012, à Gennevilliers et Bois-Colombes, lorsqu'il était directeur d'un Comité d'aide aux réfugiés. Les deux plaignantes sont des réfugiées, selon une autre source proche du dossier. Son procès a finalement été renvoyé au 5 mars 2018, a précisé le parquet de Nanterre à l'AFP. Selon la profession de foi d'Isia Khalfi, Alain Brevet, a adhéré à En marche! début 2017, travaille dans le social depuis 25 ans et gère actuellement des foyers pour sans-abri chez Emmaüs.
Isia Khalfi, jeune avocate de 29 ans, est arrivée en tête du 1er tour des législatives avec près de 30% des voix face à une candidate PCF. Elle s'est dite "choquée et consternée de cette situation. Elle a décidé de son "exclusion de la campagne, en accord avec la direction de La République En Marche", et "sans préjuger de la suite judiciaire de cette affaire." Le code électoral interdit de changer de suppléant entre les deux tours.