Airbus ferme le site de Suresnes

Les 650 salariés d'Airbus Suresnes (Hauts-de-Seine) craignent d'être les plus concernés par les 1300 emplois dont le groupe s'apprête à annoncer la suppression, ce mardi 29 novembre au comité européen du groupe qui se tient à Blagnac, près de Toulouse. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les syndicats évaluent à plus de 1.300 en France et en Allemagne, les suppressions de postes qu'Airbus s'apprête à annoncer pour 2017 dans le cadre d'une restructuration. Les salariés de Suresnes redoutent une fermeture de leur site et des licenciements secs.

Procéder à des licenciements serait une première dans l'histoire du groupe européen. Airbus emploie aujourd'hui près de 140.000 personnes dans le monde, et 54.000 en France. Le site de Suresnes emploie 650 personnes, dans les secteurs de la recherche et des fonctions support.


"gagner en agilité"

La restructuration qu'entame l'avionneur européen, baptisée Gémini, consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d'aviation commerciale (Airbus SAS, 70% de l'activité) avec le groupe (Airbus Group SAS). Une mesure présentée comme administrative, destinée dit-on, à "éviter les doublons" de fonctions, "réduire la bureaucratie", et "gagner en agilité", dit la direction d'Airbus. Reste que, comme toute restructuration, elle concerne des hommes et des femmes qui craignent de ne pas se retrouver dans le nouvel organigramme "restructuré" de la nouvelle entité (qui se nommera simplement "Airbus").

Les licenciements "ne sont pas dans la culture du groupe mais on est inquiet, en particulier en ce qui concerne le site de Suresnes, qui
doit fermer
", explique Thierry Préfol, coordinateur adjoint de la CFE-CGC pour Airbus Group.
"C'est la désolation", confirme un représentant syndical du site, qui souhaite conserver l'anonymat. "La grande crainte c'est la fermeture pure et simple du site. Pour les gens d'ici, c'est une catastrophe". Même si des mutations géographiques étaient proposées, "encore faut-il être en capacité de déménager à Toulouse avec sa famille", selon lui. "Les salariés sont estomaqués parce qu'on ne peut pas dire que le groupe a des problèmes, il est en plutôt bonne santé financière".
©France 3 Paris

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

DIRECT. Qu'est-ce qu'être agriculteur aujourd'hui ? Est-ce une vocation ou un sacerdoce ? comment préparer l’avenir ? La relève est-elle prête ?

regarder