Crooner avec Lambert Wilson, s’évader avec « Priscilla, Folle du désert » ou encore chanter le pays basque avec Anne Etchegoyen, Jean-Laurent Serra donne le ton d’Un Soir à Paris.
Avec son bel organe de crooner, Lambert Wilson chante Yves Montand au théâtre Le Trianon dans le 18ème. Un hommage conçu comme un véritable spectacle.
C’est un acteur complet qui aime varier les répertoires aussi bien à l’écran que sur les planches. Actuellement à l’affiche au cinéma dans le rôle du narrateur du film « L’Empereur » qui raconte l’histoire d’une famille de manchots, Lambert Wilson est également en tournée avec un spectacle qui reprend le répertoire musical d’Yves Montand.
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Plus qu’un simple concert, le spectacle entraine le spectateur dans un univers musical qui raconte Yves Montand. Lambert Wilson se glisse dans la peau de son personnage et à l’image d’une comédie musicale dont les chansons poursuivent la narration et contribuent à l’histoire, il reprend la carrière de ce monstre du cinéma français qui était également à l’aise au micro.
Il y a vingt-cinq ans, déjà, Yves Montand disparaissait. Lambert Wilson lui rend hommage, entouré de musiciens rompus à l’exercice du groove. Impeccable.
« Wilson Chante Montand » du 26 au 28 février, théâtre Le Trianon. Paris 18ème
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Priscilla, Folle du désert
Extravagante et rayonnante ! Priscilla, Folle du désert, débarque avec ses plumes, ses chansons et son bus au Casino de Paris. Délicieusement subversif ! Prix du public à Cannes, le film à succès, réalisé par Stephan Elliott, en 1994, est aujourd’hui adapté en comédie musicale sur scène.
Souvenez-vous de cet ovni cinématographique qui raconte l’histoire de deux drag queens et d’un transsexuel partis à la conquête de l’Australie à bord d’un bus appelé Priscilla. Une tournée aussi surréaliste que colorée. Sur une bande son incroyable qui totalise une vingtaine de tubes disco comme Tina Turner, Aretha Franklin, Madonna, Earth, Wind and Fire ou encore Gloria Gaynor, Cyndi Lauper et The Weather Girls… Priscilla bat la campagne australienne et balaie les idées reçues.
L’histoire est une ode à la fraternité et à l’acceptation de soi et des autres. Et à l’heure où le mariage pour tous divise la société, Priscilla donne le « la » d’un vivre ensemble qui fait du bien. A vos perruques et autres « boa » de fourrure, la folle du désert électrise la capitale avec ses tubes et ses excentriques défilés de costumes.
« Priscilla, Folle du Désert » à partir du 25 février au Casino de Paris. 9ème
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Anne Etchegoyen à l'Olympia
Un souffle nouveau rayonne sur le répertoire traditionnel basque, Anne Etchegoyen est à l’Olympia pour un tour de chant 100 % pur jus. A 37 ans, Anne Etchegoyen est devenu le portevoix du folklore et du chant traditionnel basque. La jeune femme découvre ce répertoire à l’âge de huit ans dans la chorale de son village Saint-Palais. Elle en fera son métier. Après trois albums solos et quatre enregistrés avec une chorale, elle revient sur le devant de la scène entourée d’enfants.
Dans sa démarche, Anne partage son amour pour le chant basque. En chantant avec des enfants, elle inscrit son concert dans la transmission et la découverte. Car nul besoin de comprendre les paroles, la douceur de son chant vous emmène en voyage. Bienvenue quelque part en terre basque ! Ce répertoire oral inscrit dans le patrimoine culturel français est à découvrir sans préjugé à l’Olympia dans le 9ème arrondissement.
« Anne Etchegoyen », le 27 février à l’Olympia. Paris 9ème
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Textiles
Le textile s’expose en oeuvres d’arts au Beffroi de Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, avec MiniartTextile, un rendez-vous qui présente le travail d’artistes contemporains. Pour cette 13ème édition, l’exposition dont le thème « Tisser des rêves » parle de lui-même, arrive tout droit de Côme, en Italie. Elle met en scène une cinquantaine d’œuvres d’artistes internationaux qui ont la fibre créative.
Tissées, cousues ou encore tricotées, ces représentations textiles de quelques centimètres pour les plus petites et de plusieurs mètres pour les grands formats, invitent le spectateur à découvrir ce travail contemporain qui transpose la fibre textile en d’œuvres d’arts. L’exposition, qui ne manque pas d’étoffe, est un voyage au pays d’un rêve construit de fils, de tresses et d’aiguilles. La précédente édition avait attiré 11.000 spectateurs curieux et comblés.
« MiniartTextile » jusqu’au 19 mars au Beffroi de Montrouge
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