Hybrides, électriques ... Les alternatives aux bus thermiques

Thermiques, hybrides, électriques... Tous les types de motorisation cohabitent pour acceuillir tous les jours 1,9 million de passagers dans le bus en Île-de-France, autant que dans le métro. Revue de détails sur les différents types de motorisation.

En 1905, à Paris, la Compagnie générale des omnibus met en service sur la ligne « Montmartre - Saint-Germain-des-Prés » une voiture automotrice à vapeur (système Serpollet). Au Salon de l'automobile de Paris de la même année le premier autobus à essence est présenté et relie la Bourse au cours la Reine. À partir des années 1980, l'autobus est parfois remplacé par le tramway, ou le métro, sur les lignes à fort trafic de certaines grandes villes.

Evolution des différents types de motorisation des autobus


Les bus thermiques : comme la plupart des véhicules routiers ces bus fonctionnent avec un moteur à combustion interne et du carburant (diesel, plus rarement de l’essence)

Les bus hybrides : le moteur diesel et le moteur électrique sont tous les deux utilisés et permettent une consommation réduite de carburant. Les premiers bus hybriques de nouvelle génération ont commencé à faire leur apparition en France en 2009. Ces bus disposent de deux sources d'énergie : carburant diesel et électricité. Le principal avantage de cette technologie est la réduction de la consommation de carburant.


Les bus au gaz naturel ou au gaz de pétrole liquéfié : le gaz naturel pour véhicules ou GNV utilise du gaz naturel comme carburant. Le gaz naturel est constitué d'environ 97 % de méthane, il s'agit du même gaz qui est utilisé par les particuliers pour la cuisine ou le chauffage.

En France, ce gaz naturel provient principalement de l'étranger (Russie, Algérie). Le GNV est généralement stocké sous pression (200 bars) dans des réservoirs spécifiques à l'intérieur du véhicule, mais des essais ont également été faits avec du gaz stocké en phase liquide. Il est aussi possible d'utiliser du méthane produit dans les usines de traitement des ordures ménagères, stations d'épuration.


Les bus électriques : ces bus utilisent un moteur électrique qui est alimenté par l'énergie électrique stockée dans des batteries (et non captée par ligne aérienne comme les trolleybus). Les bus électriques avec batteries font leur apparition au début des années 1990 pour proposer des véhicules plus silencieux et moins polluants et se démarquer des véhicules thermiques, majoritaires dans le trafic. Il se distingue du trolleybus et du gyrobus par le fait qu’il est indépendant de tout circuit d’alimentation (type caténaire) et possède sa propre réserve d’énergie, sous formes de batteries embarquées.

Aujourd’hui, dans Paris, la ligne de bus 341 qui dessert Etoile et Clignancourt doit devenir 100 % électrique d’ici la fin de l’année. Deux autres lignes : la 21 qui part de Saint Lazare avec pour terminus Gentilly et la 147 qui dessert Pantin et Sevran testent actuellement des bus propres jusqu’en 2017. Au total, sur les 4600 bus exploités actuellement par la RATP en Ile de France : 22 sont électriques et près de 500 hybrides. D’ici 2025, l’objectif de la RATP est d’obtenir un parc 100% écologique, comprenant 80% de bus électrique et 20% en biogaz.

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