Les charges qui pèsent contre DSK demeurent mais l'ancien patron du FMI est libéré sur parole.
Martine Aubry réagit au coup de théatre de l'affaire DSK. Elle se déclare heureuse et attend un dénouement rapide.
A l'issue de l'audience qui s'est tenue cet après-midi ( 17H30 heure française), le juge a libéré sur parole DSK mais le dossier n'est pas pour autant clos. Le juge n'abandonne pas les poursuites pour crime sexuel.
Lors d'une audience de dix minutes au tribunal pénal de Manhattan, le procureur Cyrus Vance a demandé au juge de lever le placement en résidence surveillée de DSK, à la suite de révélations qui ont décrédibilisé son accusatrice, une femme de chambre guinéenne de 32 ans. La justice a également décidé de lever la caution de 6 millions de dollars qui lui a été imposée. Prochain rendez-vous judiciaire le 18 juillet.
Cette nouvelle a fait l'effet d'un coup de tonnerre parmi ses proches et au parti socialiste.
"Nous les plus proches, nous n'avons jamais douté". L'actuel maire de Sarcelles, François Pupponi se dit soulagé mais reste prudent.
Ecoutez l'interview de François Pupponi, maire PS de Sarcelles.
A voir aussi les réactions des habitants de Sarcelles recueillies ce matin.
Egalement sur notre site, les réactions de Martine Aubry, première secrétaire du PS, de Lionel Jospin, et Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris.
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Retour sur les derniers rebondissements.
Le New York Times a révélé jeudi soir que le dossier d'accusation était sur le point de s'effondrer.
Un mois et demi après l'arrestation de "DSK" pour tentative de viol présumée d'une femme de chambre, les enquêteurs ont découvert des lacunes majeures dans la crédibilité de l'accusatrice.
La femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de crimes sexuels est soupçonnée d'être impliquée dans du trafic de drogue et du blanchiment d'argent sale, a affirme New York Times. Pour lire l'article du NY Times, cliquez ici.
Selon le quotidien américain, il ne fait pas de doute qu'une relation sexuelle a bien eu lieu entre l'ancien patron du FMI et la femme de chambre guinéenne de l'hôtel Sofitel à Manhattan. Mais les enquêteurs pensent que la victime présumée de la tentative de viol leur a menti sur plusieurs points concernant son passé.
Citant deux enquêteurs, le journal affirme que l'accusatrice de DSK "a eu une conversation téléphonique avec un détenu moins d'un jour après sa rencontre avec M. Strauss-Kahn, au cours de laquelle elle a discuté de l'intérêt de poursuivre les accusations" contre l'ancien ministre français. Cet homme avait été arrêté pour possession de 200 kilos de marijuana. Lui et d'autres individus ont déposé, au cours des deux dernières années, de l'argent liquide, pour un total de 100.000 dollars, sur le compte en banque de la femme de chambre âgée de 32 ans, rapporte le journal. Elle a indiqué aux enquêteurs qu'elle n'était pas au courant de l'origine des dépôts sur son compte, mis à part qu'ils étaient faits par "son fiancé et les amis" de ce dernier.
Les enquêteurs ont également fait des découvertes sur sa demande d'asile.
Pour comprendre les derniers rebondissements de l'affaire DSK, voir le reportage de nos confrères de France 2.