L'évacuation des déchets a commencé

A Limeil-Brévannes dans le Val-de-Marne la montagne des déchets est en cours d'évacuation.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
video title

L'évacuation des déchets a commencé

A Limeil-Brévannes dans le Val-de-Marne la montagne des déchets est en cours d'évacuation.

Les travaux d'évacuation des 150.000 m3 de déchets industriels entassés à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) ont commencé. L'objectif est d'évacuer 1000 m3 de déchets par jour. Le chantier de nettoyage devrait durer jusqu'en avril prochain.

Les premiers camions sont arrivés aujourd'hui  pour transporter les déchets vers leurs centres de traitement, à Isles-les-Meldeuses et Claye-Souilly (Seine-et-Marne), Bouqueval (Val d'Oise) et Guitrancourt (Yvelines). 1000 m3 devaient être évacuer par jour.

C'est la fin d'un long calvaire pour les riverains. Ils regrettent  néanmoins le temps perdu par les differents protagonistes de cette affaire. Ils se sont longtemps rejeté la balle.

Début septembre, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait officiellement lancé les travaux d'évacuation de cette montagne de déchets de 25 m de haut sur 200 m de long, qui a valu à son ex-gérant d'être condamné à 18 mois de prison avec sursis.

L'évacuation des déchets n'est pas sans risque.
Pour les ouvriers
qui travaillent sur le site. Après analyse d'une première tranche à la surface de la montagne de déchets, des petits morceaux d'amiante ont été détectés dans 2 échantillons sur 52. Une méthodologie d'enlèvement adaptée doit encore être décidée.

Pour la nappe phréatique. Des risques sanitaires peuvent se produire en cas de rejet dans la nappe, sous le site, des eaux utilisées pour circonscrire les départs de feu sur la montagne et qui seraient chargées de sulfure d'hydrogène, un gaz dangereux.
Il n'y a pas de dégradation à ce jour de la qualité des eaux souterraines, selon le bureau d'études chargé d'analyser l'air et l'eau sur le site.

Le coût des travaux est estimé à 15 millions d'euros, dont une partie est prise en charge par l'Ademe par des subventions du ministère de l'Environnement.


Un comité de suivi des travaux, qui doivent se terminer en avril, aura lieu fin janvier.

Voir le reportage d'Alexandra Marie et Colette Zagaroli.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

Enquêtes de Région : Quel avenir pour l'agriculture francilienne ?

regarder