Le campement de la Courneuve a été évacué

Les squatteurs installés depuis mi-avril sur la place de la Fraternité, au coeur de la cité des 4 000, ont été évacués

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Évacuation ce matin du campement de la place de la Fraternité à la Courneuve en Seine Saint Denis.

Pas de violence mais quelques bousculades avec les forces de l'ordre. Les familles campaient depuis 7 mois pour réclamer des logements. Elles avaient été expulsées de la barre Balzac à la cité des 4.000 à la Courneuve. Des solutions de logement temporaires, dans des hôtels, ont été proposées à certaines d'entre elles. Voir les images tournées ce matin par Matthieu Caillaud.

Le tribunal administratif de Montreuil avait ordonné mercredi leur expulsion. Lundi matin, à partir de 9H00, environ 140 policiers et gendarmes ont procédé dans l'agitation à l'évacuation des squatteurs. La zone, où étaient stationnés de très nombreux véhicules de police, a été bouclée. Faute de logement, environ 80 adultes et 20 enfants (selon les chiffres de l'association Droit au logement, Dal) vivaient depuis 7 mois dans des tentes installées devant un centre de santé, place de la Fraternité, au cœur de la cité des 4.000. Lors de l'évacuation, une quarantaine d'entre eux seulement étaient présents, beaucoup étant partis travailler. Les personnes en situation régulière vont être hébergées en hôtel, selon la préfecture de Seine-Saint-Denis. Cela concerne 14 hommes, 21 femmes et 9 enfants, selon cette source. La situation de 11 autres personnes était en cours de vérification en milieu de journée. Un retour volontaire dans leur pays sera proposé aux personnes en situation irrégulière. Une personne a été placée en garde à vue pour des violences lors de l'évacuation, a précisé la préfecture. Certains évacués, ceux qui doivent être hébergés, sont montés dans un bus après l'évacuation. D'autres n'y ont pas eu accès ou ont refusé, demandant une nouvelle fois un logement. "Moi, je ne monte pas, je ne veux pas passer l'hiver à l'hôtel et l'été dehors. On a passé 9 mois à l'hôtel l'année dernière, puis on a été jetés dehors", a ainsi crié une jeune mère, Massandjé Kamara. "Je paie des impôts, je veux un logement, il y en a derrière le RER, pourquoi ils ne nous les donnent pas?", a-t-elle critiqué. Ces personnes, pour beaucoup originaires de Côte d'Ivoire, n'en sont pas à leur première expulsion.

Rappel des faits En juillet 2010, ces familles avaient été évacuées de la barre Balzac, où elles vivaient sans droit. Elles se sont ensuite installées au pied de la barre, ce qui a provoqué leur deuxième expulsion au bout de quelques semaines. Elles ont alors été hébergées en hôtel jusqu'en avril. Depuis, elles étaient installées sur la place de la Fraternité, demandant toujours des logements.

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