Top 5 des Argentins qui ont joué au PSG

L'arrivée de Javier Pastore est l'occasion de passer en revue les joueurs argentins qui ont marqué l'histoire du club.

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Javier Pastore est devenu  le chouchou des supporters du PSG.

Face à Toulouse, il a sorti le grand jeu : deux passes décisives et un jonglage de classe internationale.

Rejoindra-t-il dans la légende les autres gauchos du Parc des Princes ?
Top 5 des joueurs argentins qui ont porté le maillot du PSG.

1) Carlos Bianchi (1977-1979) : le goléador.

Les plus anciens s’en souviennent. Fin des années 70 : c’est l’époque des argentins à cheveux. Ils viennent d'être sacrés champion du monde.

Une exception à l’hypertrophie capillaire : Carlos Bianchi. Dégarni et dégingandé mais d’une redoutable efficacité.  Deux fois meilleur buteur du championnat de France sous les couleurs du PSG. Avec une stat' allucinante pour la saison 77-78 : 7 buts en 38 matchs joués.

Cela ne suffit pas à faire du PSG une grande équipe. Le club, encore bébé, vegête en plein milieu de tableau. Bianchi s’en va pour rejoindre le champion de l’époque,  le RC Strasbourg. Mais avec moins de succès qu'à Paris.

Carlos Bianchi poursuivra une carrière d’entraineur à Reims, en Europe mais surtout en Amérique du Sud. Récemment, il a refusé de prendre les rènes de la sélection argentine.

2) Gabriel Heinze (2001-2004) : la teigne.

L’un des chouchous du Parc. 132 matchs joués avec les couleurs du PSG.

Le prototype du défenseur hyperagressif. Latéral ou stoppeur, une hargne continuelle pendant 90 minutes. Contre l’adversaire et contre l’arbitre. Une vraie rage de vaincre. Heinze marque peu de buts (8 avec le PSG) mais toujours importants.

Sa spécialité : la montée sur les corners. Mais pour avoir des titres, il quittera le Camp des Loges et jouera à Manchester United puis au Real de Madrid.

Seule fausse note dans son parcours, son passage à l’Olympique de Marseille avec qui il devient champion de France. Mais les supporters parisiens peuvent à nouveau avouer leur amour pour Heinze. Il a quitté la Canebière cette année pour rejoindre la Roma.

3) Oswaldo Ardilès (1982) : la souris furtive.

Un passage éclair au PSG. Seulement quatorze matchs avec Paris et un but. Mais une signature de prestige. Ardilès, milieu de terrain et de poche gagne la Coupe du Monde 1978. Dans la foulée, il signe en Angleterre.

Mais voilà en 1982, c’est la guerre des Malouines entre la Grande-Bretagne et l’Argentine. Ardilès est obligé de s’exiler. La guerre terminée, il rejoint Tottenham dont il reste une des gloires ayant gagné la coupe UEFA en 1984.

4) Gabriel Calderon (1987-1990) : le discret.

Le type même du joueur indispensable à une équipe. Bon techniquement, régulier dans ses performances et qui ne fait pas de vagues. Le contraire de la star capricieuse.

Un pilier de l’équipe d’Argentine avec qui il sera finaliste de la Coupe du monde en 1990. Les supporteurs du Betis Séville ou il joua de 84 à 87 l’adoraient. Pour s’opposer à son transfert, ils brisèrent les vitres de la villa du président du club andalou.

En 102 matchs pour le PSG, il marque 11 buts. Il passera ensuite par Caen, dont il finira entraîneur. Carrière d’entraineur qui le conduira surtout au Moyen-Orient. Il est aujourd’hui conseiller technique à la FIFA.


5) Juan Pablo Sorin (2003-2004) :  le globe-trotter

Il a joué dans à peu près tous les championnats européens. Il est donc passé par la France et  le PSG. De façon furtive puisqu’il n’a joué qu’une saison. 26 matchs mais avec une particularité . Il n’en a perdu aucun. 

Homme du couloir gauche, il était le capitaine de l’équipe d’Argentine pendant la Coupe du monde 2006. Avec les qualités des joueurs de l’Albicète : teigneux et technique. C’était aussi une personnalité un peu à part dans le monde du foot. Grand amateur de hard-rock et d’art contemporain. Quand beaucoup de footeux viennent à Paris pour écumer les boites de nuits, lui c’est dans les musées qu’il faisait l’entrainement buissonnier.

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