Condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent, Jacqueline Sauvage, qui a bénéficié d'une grâce présidentielle partielle dimanche, va être transférée lundi au centre national dévaluation de Réau, en Seine-et-Marne.
Jacqueline Sauvage, 66 ans, va être transférée au centre national d'évaluation de Réau, en Seine-et-Marne, lundi, première étape vers la libération conditionnelle, selon France 3 Centre-Val de Loire. Condamnée en décembre dernier à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent, elle a fait l'objet d'une grâce présidentielle partielle dimanche.Actuellement détenue à la maison d'arrêt de Saran, près d'Orléans, dans le Loiret, Jacqueline Sauvage devrait passer six semaines dans ce centre, l'un des trois existant en France. Les CNE ont comme mission d'évaluer la dangerosité et le profil des détenus.
Grâce partielle
Dans le cas de Jacqueline Sauvage, la peine de 10 ans de réclusion a fait l'objet d'une grâce partielle, en l'occurrence, la suppression de la peine de sûreté. Au terme du séjour en CNE, une commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté devra se prononcer sur l'évaluation, avant la saisine du tribunal d'application des peines. Cette juridiction pourra dès lors prononcer la libération conditionnelle de la détenue, le parquet pouvant faire appel de la décision.Condamnée en appel pour meurtre aggravé, Jacqueline Sauvage avait tué en septembre 2012 son mari de plusieurs coups de fusil dans le dos. La mère de famille avait alors affirmé avoir été victime de violences conjugales durant des années.