L'opération controversée "Tel Aviv sur Seine" a débuté sous haute protection ce jeudi matin à Paris, à 10h une dizaine seulement de personnes se promenait sur la berge, au milieu de nombreux journalistes et policiers.
Transats, policiers et détecteurs de métaux: l'opération controversée "Tel Aviv sur Seine" a débuté sous haute protection jeudi matin à Paris, alors que des associations propalestiniennes appellent à manifester plus tard dans la journée.
Au total, 500 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour la sécurisation du site et une surveillance en amont et en aval de l'opération, selon une source policière. Les forces de l'ordre procédaient à la fouille des sacs et passaient les visiteurs au détecteur de métaux à l'entrée du site.
Parmi les palmiers, parasols et transats de "Paris Plages", cette manifestation d'un jour met à l'honneur la ville de Tel Aviv avec jusqu'à 22H00 diverses animations ludiques, "foodtrucks" de spécialités méditerranéennes et concerts de DJs.
Mais la tension est montée d'un cran ces derniers jours, alors que plusieurs associations ont appelé à la mobilisation pour perturber cette opération, symbole pour elles de la politique du gouvernement israélien contre les territoires palestiniens.
Europalestine et une dizaine d'autres organisations ont annoncé la tenue d'un opération concurrente, baptisée "Gaza Plage", qui se tiendra de 12H00 à 21H00 entre le pont Notre-Dame et le Pont au Change, un espace adjacent à celui de "Tel Aviv sur Seine".
Ce rassemblement, déposé en Préfecture, doit permettre d'"informer la population de la réalité de la situation" en Palestine, selon ses organisateurs.
Toutefois, le Parti de Gauche "n'appelle pas à se mobiliser" jeudi, faute de moyens pour "éviter les provocations", a déclaré son coordinateur politique Eric Coquerel sur Europe 1.