Près de 5,5 millions d'euros de dommages et intérêts... C'est la somme que va devoir verser le PSG à l'Urssaf dans l'affaire des compléments de salaire non déclarés versés à des joueurs du club parisien au début des années 2000. Le club parisien a été condamné mardi par la cour d'appel de Paris.
L'équipementier sportif Nike s'est quant à lui vu infliger, au pénal, une amende de 150.000 euros. L'entreprise a également été condamnée à s'acquitter solidairement des dommages et intérêts infligés au PSG, jusqu'à un plafond de 3,778 millions d'euros.
Joueurs surévalués, rétrocessions occultes
Plusieurs pratiques sont en cause, pour ces faits qui remontent aux années 2000 à 2005 : des transferts de joueurs surévalués, des commissions majorées versées aux agents, permettant des rétrocessions occultes aux stars du ballon rond. Enfin, des contrats de droit à l'image avec Nike France ont été considérés comme des salaires déguisés.La justice reproche à l'équipementier sportif d'être rentré dans ses fonds en facturant de fausses amendes au club parisien pour non-respect de ces contrats.
La défense du PSG n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.