Le brigadier Matthieu Kondryszyn a recensé les perles reçues lors des appels au "17". Son livre "Allo la police" sort mercredi 4 mai 2016 aux Editions du Cherche-Midi. Il était notre invité du 12/13.
Matthieu Kondryszyn travaille à la préfecture de police de Paris. Le "17" le numéro de police-secours reçoit à Paris entre 1500 et 1700 appels par jour, dont seulement 45% sont urgents, explique-t-il.
Matthieu Kondryszyn raconte que son premier appel, concernait un homme qui avait utilisé un Kärcher pour laver sa voiture. "Comme l'engin ne fonctionnait pas, il demandait que le gérant le rembourse. J'ai trouvé cela à la fois drôle et extravagant: nous sommes un service d'urgence quand même ..." Depuis il note tout - plus de 2.000 à lui tout seul - et reçoit également les perles de ses collègues. Il a rassemblé ce qu'il estime être le plus significatif et insolite, excluant les "insultes bêtes et méchantes".
Quelques perles extraites du livre "Allo la police"
"Bonjour je suis embêté, ma femme a acheté de la mort-aux-rats et m'a dit qu'elle allait se faire un thé".
"Ma femme est partie, faut me la retrouver, j'ai besoin d'elle pour traire les vaches".
"Madame, il faut que vous alliez déposer plainte contre X" dit un policier du "17" à une "requérante" qui rétorque: "c'est qui X ?"
"On a piraté mon ordinateur pour me voler les données personnelles (... ) il
ne s'allume plus depuis hier".
"Je vous appelle car on m'a coupé le téléphone", dit celui-ci, auquel un policier
répond: "apparemment non..."
Le 17, un numéro réservé aux urgences
Matthieu Kondryszyn entend également alerter: le "17", ce sont les urgences, pour des personnes en détresse, il ne faut pas abuser, il faut le marteler. Encore et encore".► Le brigadier Matthieu Kondryszyn était ce jeudi sur le plateau du 12/13