Asman-Sade Aziz qui a toujours nié avoir tué Sofia, n'avait pas convaincu la cour d'assises de Seine-Saint-Denis lors du premier procès. Condamné en 2015 à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir brûlé vive sa petite amie va tenter de convaincre les jurés de Melun.
Sofia avait été découverte les mains liées, le haut du corps carbonisé au sous-sol d'un pavillon de Seine-Saint-Denis.
Le 12 octobre 2012, les pompiers, appelés pour un incendie dans une maison de Villemomble (93), découvrent le corps de la jeune fille de 17 ans, élève en terminale à Saint-Denis, recroquevillé sur un matelas en feu au sous-sol. Il est en partie brûlé, après avoir été aspergé d'un liquide inflammable.
Dix-sept hommes, pour la plupart des locataires de cette maison appartenant à l'oncle de son petit ami, sont interpellés. Seul le petit ami reste en garde à vue avant d'être mis en examen pour assassinat et incarcéré. Alors âgé de 22 ans, Asman-Sade Aziz entretenait une relation orageuse avec la victime et avait été vu par plusieurs témoins sortir de la maison où le couple se donnait rendez-vous en secret.#Melun : le corps de sa compagne, une lycéenne de 17 ans, avait été retrouvé ligoté, et brûlé, dans un pavillon de Villemomble, en 2012.
— France 3 Paris (@France3Paris) April 27, 2017
Le jeune homme, qui a toujours nié avoir tué Sofia, n'avait pas convaincu la cour d'assises de Seine-Saint-Denis qui lui avait infligé 30 ans de réclusion criminelle en 2015, lors du procès en première instance. Il est rejugé en appel à Melun, jusqu'au 5 mai.