La police a été appelée cette nuit pour tapage nocturne. Sur place, en plein couvre-feu, les forces de l'ordre découvrent plus de 100 personnes réunies dans un restaurant du 19e arrondissement. Elles ont été verbalisées pour non respect des mesures sanitaires.
La police est intervenue dans la nuit de vendredi à samedi dans le 19 e arr. de la capitale. Appelée pour tapage nocturne par des riverains, elle a mis fin à une soirée réunissant 110 personnes dans le restaurant "Les Bons amis", rue de l'Atlas dans le quartier du bas Belleville, malgré le couvre-feu et l’interdiction de se réunir à plus de 6 pour endiguer la propagation du virus.
Cette nuit à #Paris19, les policiers #DSPAP, requis pour un tapage nocturne émanant d'un restaurant, ont mis un terme à un rassemblement de plus de 110 personnes :
— Préfecture de Police (@prefpolice) April 10, 2021
➡️ Convives verbalisés pour non-respect des mesures sanitaires en vigueur.
➡️ Organisateur et gérant interpellés. pic.twitter.com/udt1Ji9MA0
Les convives ont été verbalisés pour non-respect des mesures sanitaires. "L’organisateur de la soirée et le gérant de l'établissement ont été interpellés", explique la préfecture de police dans un tweet. Ils ont été placés en garde à vue pour "mise en danger de la vie d'autrui et travail dissimulé", selon le parquet de Paris.
Les convives devront payer une amende de 135 euros. En cas de récidive dans les 15 jours, le montant passe à 200 euros. Après trois infractions dans le mois, les contrevenants sont passibles de 6 mois de prison et 3 750 € d'amende.
Le restaurateur risque une amende forfaitaire de 500 euros, la perte pour un mois du fonds de solidarité et la fermeture administrative de son établissement.
Hier midi, vendredi, ce sont 62 personnes qui ont été verbalisées alors qu'elles déjeunaient dans un restaurant clandestin à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis. Le gérant de l'établissement a également été interpellé.
Près de 1000 clients de restaurants ouvrant illégalement ont été verbalisés à Paris depuis le 30 octobre, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur.
En France depuis un an, 2,2 millions amendes ont été dressées pour non-respect des mesures sanitaires et contre des propriétaires d'établissements recevant du public de facon clandestine.