La qualification de "corruption de mineure" n'a pas été retenue contre les pompiers dans l'affaire Julie.
La Cour d'appel de Versailles n'a pas retenu la qualification de "corruption de mineure" contre les pompiers impliqués dans l'affaire Julie a appris l'AFP ce mercredi de sources concordantes. "Julie" est le pseudonyme d'une jeune femme qui accuse trois pompiers de l'avoir violée. A l'issue d'un dépôt de plainte en 2010 trois pompiers avaient été mis en examen pour "viol".
En juillet 2019, un juge a requalifié les faits en "atteintes sexuelles, sans violence, contrainte, menace ni surprise sur mineure de 15 ans par plusieurs personnes" et renvoyé ces trois pompiers devant le tribunal correctionnel. Des chefs d'accusation contestés par la famille, qui veut les voir jugés pour "viol". Pour ceux qui savaient bien qu'elle était mineure, la cour a estimé qu'il n'était "pas démontré" qu'ils "aient agi dans le but de la corrompre ou avec la volonté de la corrompre", a poursuivi cette source.
La famille accuse la cour de "protéger les agresseurs"
Dans un communiqué, la famille a accusé la cour de "protéger les agresseurs et de minimiser les violences sexuelles faites aux enfants". En parallèle, une plainte avec constitution de partie civile pour "viol" et "corruption sur mineur" a été déposée l'automne dernier contre 18 pompiers qui n'ont pas été mis en examen.