L'homme qui a blessé sept personnes à coups de couteau et barre de fer dimanche soir à Paris, a été mis en examen pour tentatives de meurtres et placé en détention provisoire mercredi soir.
L'homme de nationalité afghane qui a blessé sept personnes à l'arme blanche, dont quatre gravement dimanche soir près du quai de la Loire à Paris a été mis en examen pour "tentatives d'homicides volontaires", selon une source judiciaire. Un juge des libertés et de la détention a ordonné son incarcération provisoire conformément aux réquisitions du parquet.
Un geste encore inexpliqué
Les investigations "n'ont pas permis jusqu'à présent d'expliquer les raisons du passage à l'acte", selon une source proche de l'enquête. Pour l'heure, le caractère terroriste des faits n'a pas été établi et cette qualification n'a donc pas été retenue "à ce stade par les enquêteurs". Dimanche, l'homme avait poignardé des passants qui lui étaient inconnus peu avant 23 heures le long du canal de l'Ourcq. Parmi les personnes blessées grièvement figuraient deux touristes anglais quinquagénaires et un touriste égyptien d'une quarantaine d'années, ainsi qu'un jeune habitant du quartier. Mercredi matin, trois victimes étaient toujours hospitalisées dont une dans un état jugé critique.L'auteur des faits n'était ni alcoolisé ni drogué
On a appris ce matin d'après une source judiciaire, que les analyses toxicologiques effectuées sur l’auteur des faits se sont révélées négatives, c'est-à-dire que l'homme arrêté n'était ni alcoolisé, ni drogué au moment des faits.alerte info @France3Paris #Police agression au couteau #Paris 19 : les analyses toxicologiques effectuées sur l’auteur des faits sont négatives (source judiciaire ) / en clair ni drogue ni alcool donc ..
— Laurence (@laurencebarbry) 11 septembre 2018
Par ailleurs, son identité demeure toujours incertaine. D'après les investigations, elle ne correspondait pas au document trouvé sur lui lors de son arrestation. Selon une source proche du dossier, les enquêteurs ont établi qu'il était entré en France en juin et était hébergé dans un centre d'accueil de l'Est de la France.